LE CORAN
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Sourate XCVI
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Tous les textes coraniques en arabe ou leur traduction en quelque langue que ce soit appliquent ce schéma sans exception. Vous ne lirez donc pas dans le texte ou la traduction que "Mohammed (Ç) avant 40 ans, reçut sa première révélation". Vous ne lirez pas non plus "qu’il était dans une grotte du Mont lira", ni d’ailleurs "qu’il a vu l’Archange Gabriel" ou qu’ "il était terrifié" ou sa réaction et sa réponse à l’ordre qu’il reçut ""Iqra’ ", ni qu’après le départ de l’ange et la transmission des cinq premiers versets, Mohammed (Ç) parcourut trois miles vers le sud de la Mecque pour retrouver sa femme Khadija et lui faire le récit de ce qui s’était passé et le lui cacher! Voici ce que j’appelle une "magie apprise" (un conte de fées).
Le Saint Coran, dans sa narration, n’a rien de commun avec ceci. il est absolument unique dans son style et sa préservation. En un mot, c’est un miracle!
Contrairement à tout effort littéraire humain, où tout commence par le commencement, le premier mot et le premier verset de l’inspiration coranique ne sont pas le premier chapitre ni le premier verset du Saint Coran. Ils se situent au
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chapitre 96 du Saint Coran. Mohammed (Ç) ayant obéi à l'Auteur Divin (Dieu Tout-Puissant), aucun autre livre sur cette terre est ainsi constitué car aucune prétendue révélation n'a été présentée dans sa pureté primitive lors de sa révéla tion!
J'ai eu le privilège de partager mes idées quant à la pre mière révélation faite à Mohammed (Ç), telle qu'elle est don née dans les cinq premiers versets de la sourate "AI 'Alaq" (chapitre 96), avec un jeune Canadien. Je lui servais alors de guide lors d'une visite de la plus grande mosquée de l'hémisphère sud. Lors d'une conversation, je le questionnai sur sa profession. Il était étudiant et se spécialisait en psy chologie. "Psychologie ?" dis-je. Et immédiatement, j'attirai son attention sur les cinq premiers versets du chapitre en question. Je lui demandai comment il interprétait le message et l'expérience de Mohammed (Ç) qui évoquait "La lecture, l'écriture et l'apprentissage de choses jusqu'alors inconnus de lui" et qui n'étaient pas de son ressort, ni la préoccupation de son peuple.
Comment un esprit subjectif (1) peut-il répéter ces mots:
"Je dis : Expliquez cela !"Il répondit qu'il ne le pouvait pas". il avoua qu'il s'était déjà attaqué à cette question. Je dis alors : "Dans ce cas nous devons prendre cet homme au mot". Et je citai les premiers versets de la sourate "al-Najm":
"Par l'étoile (2)
lorsqu'elle disparaît !
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Votre compagnon (1) |
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Et Mohammed (Ç) rappelle à son peuple.
"Dis Je ne suis qu’un mortel |
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Le jeune Canadien répondit poliment: "Je dois réfléchir sérieusement à ce problème".
Si nous avions seulement la possibilité de nous familiariser avec les faits relatés dans le Saint Coran, alors nous pourrions converser avec des spécialistes scientifiques de tous domaines.
"Je mettrai mes paroles dans sa bouche" (Deutéronome 18:18).
Demandez à l’LPCI un exemplaire du livre ‘Ce que la Bible dit de
Mohammed (Ç)"
Le centre de l’IPCI, qui ressemble à une ruche tant l’activité y est intense, attire grand nombre de personnes qui viennent dialoguer, échanger des idées et parmi elles des journalistes.
Dès que j’eus découvert que j’avais en face de moi un journaliste, je lui avouai que je souhaitais présenter le Saint Coran comme un "Miracle du journalisme". Tout le monde prêta l’oreille. Je commençai donc par l’histoire du Saint Prophète Moïse dans un pur style de conte de fées ("il était une fois..."). Je ne pus m’en empêcher ! Je vous fais grâce des détails de "Moïse and the Bubrushes" (Moïse sauvé des eaux), "de son enfance, de sa mère et de sa soeur" (Saint Coran 20:38-40 et 28:7-13). Il faut omettre volontairement ici quelques détails.
Moïse semonçait deux hommes qui se battaient, l’un appartenant à sa propre tribu et l’autre à ses adversaires. Il vint en aide au Juif contre l’Egyptien, et lors de l’altercation il frappa le "tyran" si fort qu’il en mourut.
Moïse quitta alors le pays pour le Désert du 5mai et se retrouva parmi les hommes de Madian. Il aida deux jeunes filles confrontées à un problème et, en guise de remerciement, leur père Jethro lui offrit du travail. Après un apprentissage de huit ans, Moïse, qui avait toujours vécu dans l’opulence citadine, se lassa de cette existence rustique. Menant sa vie tambour battant et avec grand bruit, il se sentit alors désemparé. Désirant changer de style de vie, il demanda donc à sa belle-famille de reprendre son indépendance.
Jethro qui était un homme de sens pratique et fort raisonnable, accepta le départ de Moïse.
Moïse partit donc avec sa femme et ses enfants ainsi que le troupeau de moutons et de chèvres qu’il gardait (pour son beau-père).
il se retrouva bientôt au "Mont Sinaï, égaré, sans réserve de viande cuite, bien qu’ayant encore assez de matzos, le pain azyme des Juifs. Le problème majeur restait la viande. Tuer un mouton ou une chèvre était encore facile. Cependant, faire le feu était une tâche plus laborieuse qui pouvait demander presque une demi-journée, car il fallait frotter l’un contre l’autre deux objets de même nature. Evidemment, il n’y avait pas d’allumettes ni de briquets à cette époque-là. Il remettait cela sans cesse au lendemain. Alors, peut-être, que son problème serait alors résolu, pensait-il. "Où est le miracle promis, Monsieur Deedat ?"
Jusqu’à présent, je n’ai donné ici que le fond de l’histoire. Le miracle est de concentrer tout ce qui précède et même plus encore en quatre versets seulement " quatre phrases de la plus belle prose " mais, afm de mieux apprécier l’exploit, il faut encore attirer votre attention Sur ce que je souhaite que vous remarquiez et qui est l’apogée du journalisme.
Je vis à quelque 30 km au nord de la ville de Durban où se trouve mon bureau. Avant la construction de la route N2 desservant la ville de Durban, je passais par la route longeant la plage en direction de Durban, et donc devant l’amphi-
théâtre du front de mer de Durban. A l’intersection de l’amphithéâtre, il y avait toujours un vendeur de journaux de l’édition du matin: "The natal mercury". Il avait un tableau où, chaque jour, il affichait les gros titres afin d’attirer les acheteurs. Après avoir lu et relu l’affiche ce jour-là, je décidai de ne pas acheter le journal. Mais alors que je garais ma voiture dans le centre de Durban, et que je passais devant d’autres vendeurs de journaux, j’en achetai quand même un. Après toutes ces hésitations, je me posai la question quant aux raisons de mon changement d’avis. Je découvris que, bien que s’agissant du même journal mis en vente, les affiches des gros titres étaient différentes. Sur le front de mer, elles devaient attirer une clientèle européenne, alors que dans le secteur que je traversais elles étaient destinées à une population asiatique. De même que les affiches destinées aux Africains et aux personnes de couleur seraient conçues dans le seul but de faire acheter le journal.
Ainsi, le journaliste serait celui-là même qui pourrait créer une seule affiche qui ferait vendre chaque jour son journal aux quatre principaux groupes raciaux (1).
Ce serait le chef d’oeuvre du journalisme ! Tous les journalistes, j’en suis sûre, seront d’accord avec mon raisonnement. Alors, analysons le Saint Coran à partir de ce point de vue.
Mohammed (Ç), le Prophète de l’Islam, est à Médine encerclé par les juifs, les chrétiens, les musulmans, les Mush
1. Sous le régime de l’Apartheid, les quatre groupes raciaux vivent dans des secteurs différents.
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riqîn(s) (polythéistes) (1) et les Munâfiqîn(s) hypocrites) (2). Le Saint Prophète (Ç) doit transmettre ses informations (la Révélation Divine) à tous ses gens. Que lui faudrait-il donc écrire sur son affiche qui attire l’attention de chacun de ces groupes si différents? Il dit:
"Est-ce que l’histoire de Moïse
t’est parvenue ?" (3)
Pouvez-vous imaginer l’agitation qui s’en suivrait ? Les chrétiens et les juifs voudraient en savoir plus, désirant que Mohammed (Ç) se ridiculise car, penseraient-ils : enfin, qu’est-ce que cet Arabe, de surcroît Ummi (illettré), peut savoir de plus qu’eux sur Moïse. Les musulmans, avides de savoir, patienteront. Merci de tout nous dire sur Moïse.
Si les mushriqîn(s) (polythéistes) et les munâfiqîn(s) (hypocrites) savouraient le plaisir d’un débat tripartite sur Moïse, entre musulmans, chrétiens et juifs, tout le monde serait tout oreilles ! Mohammed (Ç) (4) poursuit:
Horreur ! Il est presque possible d’imaginer la scène. Mohammed (Ç) utilise un style de langage télégraphique. Je restitue là le contexte, presque 2 000 ans après la naissance
1. Mushriqîn(s) Les païens, les idolâtres de la Mecque.
2. Munâfiqîn(s) les hypocrites qui ménagent la chèvre et le chou.
3. Que mes frères musulmans se souviennent du texte coranique ainsi que sa signification.
4. En vérité, ce ne sont pas les paroles de Mohammed (Ç) mais les véritables paroles que Dieu dicta au Prophète. Nous disons "Mohammed (Ç) poursuit" car c’est ce que l’incroyant pense. Alors, laissez-le croire que la parole de Dieu est bien d’origine humaine.
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de Jésus-Christ, afin qu’un plus grand nombre de chrétiens et de juifs (aux Etats-Unis, puissante nation (1)) comprennent l’infinie perfection atteinte alors dans ce domaine publicitaire et la formulation du slogan au travers de la phrase de la Western Union Telegraph Cie, "N’écrivez pas : Télégraphe!" A quelle école Mohammed (Ç) a-t-il donc été pour être ainsi passé maître dans l’art de la vente (2). Il poursuit encore:
"... et dit à sa famille
"Restez ici I
J’aperçois un feu;
peut-être vous en apporterai-je un tison ou ce feu me fera-t-il trouver une direction ?"
Comparez oe qui précède avec toute autre traduction du Coran et vous aurez toujours comme dénominateur commun:
la brièveté et l’économie des mots. Mohammed (Ç) ne se prêtait pas à des exercices de style, il ne faisait que répéter les Paroles de Dieu, telles qu’elles lui étaient insufflées dans le coeur et l’esprit par l’Archange Gabriel.
Il faut se souvenir, qu’au Vlème siècle de l’ère chrétienne, et alors que le Saint Prophète (Ç) dictait le Coran, il
1. La plus puissante nation chrétienne sur terre est les USA, avec une population chrétienne supérieure à 200 millions. Les USA comptent aussi la population juive la plus importante il y a plus de juifs en Amérique qu’en Israël ou dans les autres pays
2. Sizzlemanship qualité propre à l’Amérique et qui consiste à porter tous ses efforts sur la vente.
n’existait pas encore de Bible en arabe. A présent, faites-vous plaisir: comparez cette révélation coranique avec l’histoire biblique telle qu’elle existe dans le second livre de la Sainte Bible, le livre de l’Exode, chapitres 1, 2 et 3, qui abordent cet aspect particulier de la vie du Saint Prophète Moïse, que nous évoquons ici. Voici le début de l’histoire telle que tirée de la Bible.
"Voici (J) les noms des fils d’Israël, venus en Egypte avec Jacob; chacun vint avec sa famille Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issacar, Zébulon, Benjamin, Dan, Nephtali, Gad et Aser. Les personnes issues de Jacob étaient au nombre de soixante-dix en tout. Joseph était alors en Egypte".
Exode 1:1-5 (Sainte Bible)
Tout simplement, de façon chaleureuse ! Ainsi, Dieu s’exprimait-il? Comparez ces cinq versets de la Bible avec les quatre versets du Saint Coran cités ci-après:
Poursuivons avec l’histoire coranique. Moïse désirait deux choses plus que tout, alors qu’il se trouvait au 5mai avec son troupeau et sa famille : le feu pour cuire la viande et le chemin à suivre pour arriver dans des endroits hospitaliers de ce désert. Allah veillait. Moïse avait été "choisi" pour sa mission, qu’elle soit imaginaire — il vit un buisson ardent —ou réelle — le feu spirituel qui brûle dans les esprits (âmes) des hommes — depuis des milliers d’années, et le vrai chemin qui doit guider l’humanité.
1. Encore un exemple du style "conte de fées" : "Il était une fois..." qui s’ajoutent à tous ceux vus dans les pages précédentes.
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Le feu que Moïse avait vu n’avait rien d’ordinaire. C’était l’embrasement de son propre feu, et aussi la preuve de la présence d’autres êtres humains qui pourraient le renseigner et le guider.
"Comme il s’approchait,
on l’appela
Ô Moïse I
Je suis, en vérité,
ton Seigneur I
Ôte tes sandales
tu es dans la Vallée Sainte
de Tuwa*"
Ainsi commence l’histoire spirituelle de Moïse, ces mots annoncèrent sa naissance spirituelle. En termes bibliques:
"C’est moi qui t’ai engendré aujourd’hui". C’est ainsi que Dieu s’adresse à David pour l’informer de sa mission (livre des Psaumes 2:7).
Tout le passage coranique (qui précède) est empreint du plus haut sens mystique qui soit. ll transparaît dans les versets originaux, dont le style se caractérise par une brièveté dans le rythme.
Le rythme et le sens sont à l’origine du mystère qu’entoure le texte. Pour faciliter la comparaison, je cite à nouveau, mais sans discontinuité, les quatre versets suivants
"Est-ce que l’histoire de Morse t’est parvenue ?
Il vit un feu et dit à sa famille
(*)Commentaire page 49.
"Restez ici ! J’aperçois un feu; peut-être vous apporterai-je un tison ou ce feu me fera-t-il trouver une direction ?"
Comme il s’approchait, on l’appela Ô Mokse I Je suis, en vérité, ton Seigneur ! Ôte tes sandales, Tu es dans la vallée sainte de Tuwa"
(Saint Coran 20:9-12)
Tuwa : c’était la vallée dominée par le Mont 5mai où Moïse reçut la Loi. D’un point de vue mystique, nous sommes mis à l’épreuve au cours de notre vie, en ce bas-monde. Quel autre lieu que cette vallée peut s’enorgueillir d’être aussi sacrée et avoir autant reçu la gloire de Dieu, comme le Mont 5mai? Si seulement nous pouvions en avoir une simple idée. Et les chaussures furent Ôtées par marque de respect. Le parallèle mystique permet de voir, à nouveau, que Moïse devait se défaire de tous ses biens terrestres, même les plus simples, ainsi que de tout ce qui pouvait lui être utile en ce bas-monde, car il avait été choisi par Dieu, le plus Haut.
Comment celui qui est habitué au foildore, aux contes de fées, doit-il apprécier l’élixir pur du Paradis ? Même le sympathique Thomas Carlyle, l’un des plus grands penseurs du siècle passé, ne put approfondir cette brièveté incisive, ni cette perspicacité.
Il qualifia la lecture du Coran de "stupidité assomante", déroutante, d’échec littéraire (1) indigeste et insupportable.
Après avoir comparé les citations coraniques et bibliques, quel serait donc votre avis?
Il me faut encore vous parler d’un journaliste qui refuse de connaître le caractère brillant dont fit preuve Mohammed (Ç), qui dictait directement les faits sans se laisser aller à une quelconque analyse ou interprétation de sa part, avec la même objectivité qu’un journaliste déploierait pour son journal ou son magazine.
Ce n’est déjà rien moins que miraculeux ! N’est-ce pas?
Le Saint Coran peut être qualifié, fort à propos, de "Livre des télégrammes", car il fut révélé dans une forme télégra phique de messages répondant à des questions:
"Ils t'interrogeront,
au sujet du vin
et du jeu de hasard;
Dis (1) "Ils comportent
tous deux, pour les hommes,
un grand péché et un avantage,
mais le péché qui s'y trouve
- est plus grand que leur utilité".
"Ils t'interrogeront
au sujet des aumônes;
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Dis: (1) "Donnez votre superflu ".
Voilà comment Dieu
vous explique les Signes.
Peut-être méditerez-vous.
(Saint Coran 2:219) (2)
Voici donc comment s'exprimait Dieu! D'autres exemples suivent. Peut-on mieux convaincre ? Je dis: "Non !" Et Dieu dit encore aux récalcitrants : "L'aveugle est-il semblable à celui qui voit ?» (Saint Coran 13:16)
Bien sûr que non!
A présent, comparez les Paroles du Tout-Puissant sur le "vin" et celles de Son Messager choisi, Mohammed Mustafa. N'oubliez pas que le verset ci-dessus 2:219 et ce qui lui succède du hadith ci-dessous étaient dictés par le Prophète (Ç) lui-même et transcrits par ses Compagnons:
Ibn Anas rapportait que le Messager d'Allah maudissait tous ceuxqui avaient quelque rapport avec la production et la consommation de toute sorte de boissons toxiques (alcoo lisées).
il disait:
1. Maudit soit celui qui cultive des vignes pour faire de l'alcool. (3)
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2. Maudit soit celui qui le vend.
3. Maudit soit celui qui le foule.
4 Maudit soit celui qui le met en bouteilles, et
5. Maudit soit celui qui le boit, ou en donne l'ordre.
Le Saint Prophète (Ç) aurait aussi dit:
"Tout ce qui peut intoxiquer si consommé en grandes quantités, est aussi interdit enpetites quantités".
Aucune excuse n'est admise dans la Maison de l'Islam, pas même pour une goutte ou un petit verre, contrairement au conseil de Paul à Timothée:
"Cesse de boire uniquement de l'eau, mais fais usage d'un peu de vin, à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions".
1 Timothée 5:23 (Sainte Rible)
Ou la recommandation railleuse et optimiste de Salomon quant aux moyens de réduire à l'esclavage et d'assujettir un peuple vaincu:
"Donnez des boissons fortes à celui qui périt, et du vin à celui qui a l'amertume dans l'âme" (1).
Proverbes 31:6-7 (Sainte Rible)
De peur que nous oubliions, regardons encore à la diction et aux paroles du Prophète (Ç) ci-dessus) et alors vous serez d'accord pour dire que, bien qu'elles soient de même ori gine, elles diffèrent totalement tant par le style, que par la structure et la splendeur.
Voici un autre exemple de réponse au style télégraphique:
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"Ils t'interrogeront au sujet de ce que vous devez dépenser.
Dis "Ce que vous dépensez sera pour vos mère et père,
vos
proches, pour les orphelins, les pauvres et pour le voyageur.
Dieu connaît ce que vous faites de bien ".
(Saint Coran 2:215)
Trois questions se posent:
a) Que donner?
b) A qui donner?
c) Comment donner?
La réponse est là : donner tout ce qui est bon, utile, salu taire, précieux, qu'il s'agisse de propriété ou d'argent, d'un coup de main, d'un conseil ou même d'un simple mot:
"Quoique nous fassions et qui soit bon" est charité. D'un autre coté si vous vous débarrassez de ce qui est inutile, alors il n'est pas question de charité. Si vous donnez avec de mau vaises intentions, comme armer d'une épée un fou, ou don ner de la drogue, des sucreries ou même de l'argent à quel qu'un afin de le corrompre, il n'est pas question de charité. mais de cadeaux empoisonnés.
Il est parfois tentant de s'attirer toutes les grâces du monde en faisant un cadeau dont on parlerait, mais alors, répondez-vous aux besoins de ceux qui attendent quelque chose de vous ? Non. Alors vous escroquez vos créanciers:
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ce n'est pas de la charité!
Chaque cadeau est jugé sur son caractère non-égoïste. Le besoin et la demande auxquels il répond sont aussi à consi dêrer. Les négliger serait un signe d'égoïsme.
D'après la vision d'Allah, il faut rejeter toute prétention, vanité et tout manque de sincérité.
A. Yusuf 'Ali
Mohammed (Ç) reçut encore un autre têlégramme en ré ponse à la question.
"Ils t'interrogeront au sujet de l'Esprit.
Dis "L'Esprit procède du commandement de mon Seigneur"
(Saint Coran 17:85)
Je ne peux m'empêcher de souligner le fait que le récit du Saint Coran n'est pareil à nul autre livre sur terre. il est di rect et va droit au but.
Sans "si" et "mais", sans équivoques, pas de battage au sujet du buisson.
De ce livre important vous n'extirperez pas de scénario qui puisse figurer panni les "meilleurs romans" ou fasse un record d'entrées au cinéma comme "Les Dix Commande ments", "Samson et Dalila" ou "David et Bethsabée". De ce point de vue là, la Sainte Bible fait le régal des scénaristes. Tout y est pour transformer la citrouille en carosse!
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J'en profite pour rappeler à mes lecteurs qu'ils peuvent chercher tant qu'ils le veulent, mais jamais ils ne trouveront le nom du père ou de la mère de Mohammed (Ç) sur les cou vertures du Saint Coran. Vous ne lirez pas non plus les noms de ses femmes, de ses filles ou de ses compagnons bien aimés. Etonnant! Alors que vous trouverez tout un chapitre dédié à Marie, la mère de Jésus-Christ ... Sourate Maryam ou Marie, chapitre 19 du Saint Coran. Le nom de Jésus est mentionné au moins vingt-cinq fois dans le livre de Dieu, alors que le celui du Prophète (Ç) n'apparaît que cinq fois. Pourquoi ? Jésus et sa mère seraient-ils plus importants que Mohammed (Ç) et sa mère (Que la paix soit avec eux tous)? "Non, pas du tout !" Alors pourquoi cette application inhabituelle ? Tout simplement parce que l'intégrité de Jésus et de sa mère (Que la paix soit avec eux) était en jeu.
il y avait, en effet, plusieurs fausses accusations, insi nuations, et allusions malveillantes contre la mère et le fils, qui devaient être dissipées. Telle l'histoire de l'annonciation, l'immaculée conception et la naissance de Jésus qui devaient être "enregistrées".
Personne n'a jamais posé de question quant à la généalo gie du Prophète de l'Islam (Ç), à quelque moment que ce soit, et pourtant il n'est rien dit dans tout le livre sur la nais sance du Prophète (Ç) ou sa famille.
Le Coran n'est pas une biographie de Mohammed (Ç) I Les incroyants ont du mal à le croire.
Donnons encore un exemple de cette correspondance té légraphique du Saint Coran. Il s'agit du Jour Dernier, la fm du monde.
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"Ils t'interrogeront au sujet de l'heure:
"Quand viendra-t-elle ?"
Dis La connaissance de l'Heure n 'appartient
qu'à Dieu; nul autre que Lui ne la fera paraître
en son temps.
Elle sera pesante dans les cieux et sur la terre,
et elle vous surprendra à l'improviste".
(Saint Coran 7:187)
il est intéressant de comparer le verset avec tout le cha pitre 13 de
l'Evangile de Saint Marc qui utilise tous les 37 versets pour atteindre la conclusion
du seul ayât (verset) ci- dessus. Ainsi se distingue l'oeuvre humaine
de celle de Dieu. Le Coran est exempt de toutes complications et prolixités.
Bien d'autres exemples encore peuvent attester que le Livre de Dieu n'est pas
d'essence humaine et qu'il s'agit bien d'un livre unique en son genre. D'ailleurs,
un livre pourrait être consacré à cette question. Nous terminerons,
cependant, ce chapitre avec un dernier exemple tiré du Saint Coran. Il
s'agit d'un chapitre classique et court: seulement quatre versets. Les quatre
versets réunis sont plus concis que les cinq exemples de chacun des versets
cités précédem ment. Voici ce que dit cette courte sourate:
Ikhlâs, ou Pureté (de la Foi)
Au nom de Dieu,
le tout Clément,
le tout Miséricordieux
1. Au nom de Dieu :
Celui qui fait misêricorde
Le Miséricordieux.
Dis "Lui, Dieu 6296
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est Un ! 6297
2. Dieu !...
L'Impénétrable ! 6298
3. Il n 'engendre pas; )
Il n'est pas engendré; 6299
4. Nul n'est êgal
à lui !" 6300
(Saint Coran 112:1-4)
Dans la traduction anglaise (et que nous avons replacés dans la traduction française ci-dessus) figurent des numéros en marge de chacun des quatre versets : 6296 à 6300. Dans la traduction intégrale de A. Yusuf 'Ah (1), il y a un com mentaire approfondi dont il est également l'auteur. On peut adhérer ou non à ce qu'il dit. Nul n'est à l'abri de l'erreur. La parole de Dieu est le texte arabe reproduit ci-dessus et la traduction anglaise qu'il en fit est reconnue comme la meil leure qui puisse en être faite.
Permettez-moi à présent de vous donner mon avis quant à la Révélation qui est l'objet de notre discussion: inspiration divine, Parole de Dieu.
De par la décision du Messager d'AIlah, il est universale ment reconnu que tout musulman qui prononce trois fois les quatre versets (ci-dessus) en respectant scrupuleusement le texte primitif en éprouvera autant d'avantages spirituels que s'il avait lu tout le Coran.
Qu'est-ce qui donne autant de valeur à cette courte sou rate (chapitre)? Ce n'est ni la sonorité, ni la musicalité de
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cette symphonie inimitable qui conduit les êtres humains à l'extase et aux larmes. Cest le Message, qui donne à cette tentative acerbe de religion toute sa noblesse et sa suprématie.
il n'existe pas de théologie ou de concept de Dieu qui ne soit contenu dans ces quatre courts versets, qui sont las "pierres de touche" de la connaissance de Dieu. Grftce à ces versets, l'on accepte ou rejette toute idée de Dieu, l'on recon naît le bien du mal. Tout comme la "pierre de touche" permet aux bijoutiers de reconnaître l'or. Demandez à un bijoutier quel "magnétisme" exerce sa "pierre de touche" : De quelle façon le Coran a-t-il pu bénéficier de ce "magnétisme"?
Alors que les préparatifs de ma visite en Zambie, pour un voyage de conférences prévu pour le milieu de 1975, étaient en cours, je fus informé par un appel téléphonique de Lusa ka que mon billet était disponible à Durban et que je pourrais le retirer au siège social de la South African Airways.
Je me rendis donc aux bureaux de la compagnie aérienne et réclamai mon billet à un responsable du guichet de l'information, tout en précisant que le billet avait été envoyé de Lusaka. il me demanda de m'adresser à l'une des douze employées assises en demi-cercle, chacune derrière un termi nal d'ordinateur. Presque toutes étaient déjà occupées avec des clients. "Laquelle ?" demandai-je. Le responsable, appa remment excédé, se tordant les mains, dit d'un ton sec "N'importe laquelle !" en montrant les employées assises.
Je ne compris pas alors la raison pour laquelle ma ques tion, simple et innocente, avait pu énerver cet homme précé demment si poli. Je m'attendais à ce que l'on me remette un
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grand carnet de bons. J'en avais déjà eu auparavant et même utilisé à différentes reprises, donc je savais ce pourquoi je venais. Alors, comment une de ces employées pouvait-elle bien être en possession de mon billet? Je me posais la ques tion. Mais le ton irrité de la voix de l'homme ne me laissa pas d'autre alternative que chercher mon renseignement!
Timidement, je m'approchai de la première employée que je vis libre et lui exposai les faits. Elle s'enquit de mon nom, je le lui épelai et aussitôt elle commença à le taper sur l'ordinateur.
Elle regardait l'écran tout en tapant. D'où je me tenais, je ne pouvais voir ce qu'elle tapait . Elle hocha la tête et dit "Oui", laissant penser, par ce geste, qu'elle l'avait trouvé. Je lui fis savoir que je souhaitais quitter Durban et me rendre à Johannesburg le mardi dans la soirée. Elle me proposa un vol à 18 h. que j'acceptai aussitôt et elle tapa encore quelques mots sur les touchés de l'ordinateur. J'ajoutai que je souhaitais quitter Johannesburg et arriver à Lusaka vers 15 h. le lendemain, pour respecter les directives de mes hôtes qui voulaient que les "médias" et les informations té lévisées couvrent l'événement de mon arrivée. Elle tapa en core quelques mots et me demanda si je souhaitais passer par Gaborone ou Maputo. Peu importait, l'essentiel était d'arri ver à destination le mercredi à 15 h. Elle tapa encore sur le clavier et, observant l'écran, me dit: "Désolée, votre réser vation est faite sur Zambian Airlines et nous ne pouvons transférer votre billet sur une autre compagnie car nous ne pouvons contacter Zambian Airlines aujourd'hui étant donné que c'est un jour férié. Elle me conseilla donc de revenir le lendemain. Très intéressant ! pensai-je. Mais j'étais très déçu car le billet était en vue mais pas encore à portée de mains. J'imaginais qu'elle avait le billet dans le tiroir de son bureau.
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Intrigué, je lui demandai: "D'où tenez-vous toutes ces in formations ?" Elle dit: "Du centre informatique de Johannes burg". Elle fut assez aimable pour m'expliquer que chacun des autres ordinateurs du pays, équipé de terminaux identiques, avait accès à cet ordinateur par le simple truchement d'un bouton. Alors je lui soumis le problème suivant : pendant que vous essayiez de me réserver une place sur le vol de 18 h. pour Johannesburg, et étant donné qu'il ne restait qu'une seule place, que se passe-t-il donc si d'autres termi nauxinformatiques essaient de réserver cette place ? Elle me fit savoir que le premier qui, à la seconde près, réserverait, aurait la place, les autres faisant "chou blanc". Je la remerciai vivement et sortis du batiment de la compagnie.
Sur le chemin du retour, vers mon bureau, mon esprit se mit à bouillonner d'idées. Je crois que c'est arrivé comme cela. Je parle du wahy (de la Révélation de Dieu à Mohammed (Ç), Son Messager Choisi, qui avait été choisi par le "centre informatique" la Table gardée.
" ceci, au contraire,
un Coran glorieux
écrit sur une table gardée sur une table gardée !
(Saint Coran 85:21-22)
Cette "table" n'est pas comme celle sur laquelle Moïse inscrivit les Dix Commandements, une table de pierre, pas même comme celle qu'utilisent les instituteurs dans les écoles, et que l'on appelle aussi "tableau", ni même de l'écran de l'ordinateur. C'est la propre table de Dieu, gardée et protégée. il ne faut pas chercher à lui donner une forme
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matérielle. Elle n'est ni de pierre, ni de métal. Elle est spiri tuelle. Comment est-ce possible ? Nous l'imaginons. C'est tout.
Alors que l'Islam avait fermement pris pied à Médine, la réputation du Messager de Dieu s'étendait de tous côtés en Arabie. Une communauté de chrétiens arabes, qui vivait à Najran, près du Yémen, entendit parler d'un Arabe, en Ara bie, qui se disait investi de l'inspiration divine et qui parlait de la souche de Dieu — un Prophète (Ç). Une délégation fut envoyée à Médine afin de "contre-exammer" le Prophète, à savoir comparer leurs connaissances aux siennes et le sou mettre à un interrogatoire afin de tester ses connaissances sur Dieu et sur la religion en général.
A leur arrivée, ils furent hébergés dans la Masjid-i Nabawî (La Mosquée du Prophète (Ç)), une construction simple : murs de terre et toit de feuilles de palmiers. Les chrétiens mangèrent et dormirent dans la mosquée, s'entre tinrent avec le Messager d'Allah durant trois jours et trois nuits. Les détails de leur conversation sont regroupés dans le Livre des Traditions.
Au cours de la discussion, le porte-parole des chrétiens, parmi tant d'autres questions, posa la suivante: "A présent, Mohammed (ç), dis-nous quelle est ton idée de Dieu?" Mo hammed (Ç) ne tergiversa point. il ne tourna pas autour du pot. Cherchant ses mots et ses idées, rassemblant ses pen sées, comme quiconque l'eusse fait après une telle question, Mohammed (Ç) "pressa le bouton spirituel" (façon de parler, bien sûr), tout comme l'avait fait l'employée de la compa gnie aérienne afin d'entrer en contact avec le centre informa
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tique. il chercha et la réponse vint d'Allah, par le truchement de la "Table gardée", le centre informatique de toutes les révélations du savoir, il demanda donc, comme je viens de le dire (imaginons-le): "Ô, mon Seigneur I Que dois-je ré pondre ?" Alors, la réponse vint:
"Dis:
Lui, Dieu est Un ! Dieu ! L'impénétrable !
Il n 'engendre pas, il n 'est pas engendré, nul n'est égal à
Lui !"
(Saint Coran 112:1-4)
Après avoir prononcé le texte ci-dessus sur le "culte pur", la discussion reprit son cours habituel.
La différence de ton et d'intensité entre les deux types de discours n'aurait échappé à aucun Arabe digne de ce nom. Les paroles ci-dessus n'étaient pas celles du Prophète (Ç) mais celles de Dieu. Elles lui avaient été dictées, et alors qu'il les récitait, il n'était que l'instrument par lequel Dieu s'exprimait, comme le "présentateur" à la radio. Cette don née était programmée dans son propre ordinateur, Dieu, dans son coeur et son esprit, et cela dix ans auparavant à la Mecque, en des circonstances identiques. En ce temps-là, il avait été mis à l'épreuve par les Juifs qui le questionnaient sur 'l'identité et la généalogie de Dieu, ressemblant aux Pha risiens qui suivaientpas à pas Jésus, leur messie attendu.
Ce qui suit est un exemple parfait de la façon par laquelle Dieu Tout-Puissant transmit Sa Révélation à son messager choisi — inspiration verbale — et la façon dont son messager lui assura protection et préservation, ainsi que la façon dont son porte-parole humain fit usage de ce message et la façon dont nous, successeurs du Prophète, nous nous imprégnons
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de ce message afin de l'appliquer à toute occasion.
Dans toute la littérature religieuse mondiale, il n'y a rien de comparable à ce court chapitre de la sourate IKHLAS que nous avons cité plus haut. Si ce chapitre 112 est la tentative acerbe de théologie - le condensé des Paroles de Dieu - alors le reste du texte coranique n'en est que son explication à travers de laquelle nous découvrons les qualités de Dieu et évitons les pièges dans lesquels les hommes et les nations tombent régulièrement alors qu'ils essaient de comprendre Dieu.
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CHAPITRE V
Dieu - unique en Ses attributs
Dieu Tout-Puissant est absolument unique en Sa Personne et en Ses attributs. En aucune façon il ne peut être comparé ou n'est comparable, avec qui que ce soit ou quoi que ce soit, que nous puissions imaginer. Dans le dernier verset de la Sourate, cité dans le chapitre précédent, il nous est rappelé, non seulement que : "rien n'est à Son image, mais que rien que l'on puisse imaginer ne lui ressemble". Alors, comment le connaître ? Nous le "verrons" grâce à Ses attributs.
La dernière et ultime Révélation de Dieu le Saint Coran nous fournit quatre-vingt dix-neuf attributs de Dieu, avec le nom "Allah" ! Ces 99 attributs ou noms les Asmâ al husnâ (les plus beaux noms) sont éparpillés dans tout le texte coranique, tel un collier de perles superbes avec pour pendentif magnifique : le nom d'Allah.
Voici l'une des perles de ce collier:
"Il est Dieu !
Il n'y a de Dieu que lui !
Il est le Roi, le Saint,
la Paix,
Celui qui témoigne
de sa propre véridicité,
Le Vigilant, le Tout-Puissant,
Le Très Fort, le Très Grand
Gloire à Dieu !
Il est très éloigne" de
ce qu'ils lui associent !
Il est Dieu ! Le Créateur;
celui qui donne
un commencement
à toute chose;
celui qui façonne.
Les noms les plus beaux
lui appartiennent.
Ce qui est dans les cieux
et sur la terre
célèbre ses louanges.
Il est le Tout-Puissant,
le Sage. (Saïnt-Coran 59:23-24)
LES PLUS BEAUX NOMS
Dans les deux versets cités ci-dessus, nous comptons 13 des 99 attributs éparpillés dans le Saint Coran. Même les adversaires pessimistes et hostiles de l'Islam seront con traints de reconnaître la beauté et -l'unicité des attributs,
même dans leur version traduite, ainsi que leur phraséologie. Dans leur version originale arabe, les phrases et leur construction sont tout à fait inimitables et sublimes.
Comment un ummi (personne illettrée), parmi une nation ummi (illettrée) a-t-il pu concevoir une telle rhapsodie de Dieu, il y a quatorze cents années ? Il faut se souvenir qu'alors il n'y avait ni encyclopédies, ni traités (essais) que Mohammed (ç) aurait pu utiliser s'ils avaient été à portée de main dans le désert de l'Arabie. Alors, d'où vient ce trésor de théologie de Mohammed (ç) ? Il dit : "Tout m'est donné par Dieu, grâce à l'inspiration". Comment expliquer cela autrement ?
Ce serait intéressant de demander au plus érudit de nos plus érudits amis d'évoquer quelques attributs de Dieu. Je peux vous assurer que, malgré toutes leurs connaissances, les professeurs de théologie et les docteurs en religions se ront tout autant incapables -de nous en citer, ne serait-ce qu'une douzaine de Ses attributs.
Les sages de ce monde diront: "Vous voyez, Mohammed (ç) était un génie et en tant que tel il peut être dix fois mieux que nous !" Ce à quoi nous rétorquons : "Il est vrai qu'un génie peut faire dix fois mieux que nous. Le Pro, phète (ç) nous a donné 99 noms, mais qu'y a-t-il de miraculeux et de divin dans cette liste sinon le nom qu'il ne mit pas sur sa liste !" Le mot "père", voilà le Miracle !
LE PEAE DU PARADIS
Dans notre liste humaine, aucun collaborateur ne man quera de citer le mot "père" dans les six premiers attributs. Le miracle de la liste de Mohammed (ç) ne repose pas sur les 99 noms mais sur celui qu'il ne cita pas dans le Coran. Le
mot "père" en tant qu'attributs de Dieu, le hanta tout au long de sa vie de prophète, durant vingt-trois ans. I1 y renonça. Il l'écarta de son vocabulaire (volontairement ou inconsciem ment) durant plus de vingt années, et de la théologie de l'Islam.
Vous avez le droit de me demander: "Qu'en est-il de la prière chrétienne "Le Notre Père" ?" Oui, et alors ? Lisez-la M. Deedat ! Alors, je lus:
"Notre Père qui êtes aux Cieux,
que votre nom soit sanctifié,
que votre règne arrive,
que votre volonté soit faite,
sur la terre comme au ciel".
"Quelque chose ne va pas ?" "Rien!" Alors, pourquoi les musulmans y sont-ils aussi allergiques ? Je suis aussi pessi miste que nos adversaires. Nous devons reconnaître que la prière chrétienne est belle, bien qu'elle pêche par certains côtés. Oui, mes enfants n'apprendront jamais le nom de Dieu gràce à cette prière. Quel est Son nom ? (i) Dans les 27 livres du Nouveau Testament, le nom de Dieu n'apparaît pas une seule fois ! "Père" y est cité en remplacement. Mais ce n'est pas Son nom ! Un nom qui veuille dire : Seigneur, Dieu, Créateur. "Le Père bien-aimé du paradis, Ô notre Père du Paradis" etc. Nous, musulmans, trouvons à redire sur 1a nouvelle signification, la connotation du mot "Père".
LE SEUL, FILS EDGEIIDRE... Dans la théologie chrétienne, le simple et innocent mot
1. Un livre intitulé aussi : "Quel est son nom" est disponible à l'IPCI
"Père" a pris un nouveau sens. Il est, selon la chrétienté, ce lui qui engendra le fils : Jésus. Dans leur catéchisme (1) "Jésus est fils de Dieu, engendré par 1e Père, engendré et non pas créé". Si les mots ont bien une signification, alors qu'est-ce que cela signifie ? Bien sûr, cela dit ce que cela dit! Dieu a plusieurs fils selon la Sainte Bible. Adam, Israël, Ephraïm, David, Salomon, etc... Mais, ce ne sont que des fils métaphoriques. Dieu Tout-Puissant en tant que créateur et miséricorde est le père métaphorique de chacune de Ses créatures, qu'il s'agisse d'animaux ou d'êtres humains mais Jésus est différent, disent les chrétiens. Il fut engendré et non créé. Selon l'Islam, il s'agit là de propos abominables qui attribuent à Dieu une nature animale --1e sexe : l'acte "bestial", le plus bas qui soit !
SES SIGNIFICATION EVOLUENT
A l'origine, le mot "Père" pour signifier Dieu n'était pas synonyme de blasphèmes, mais les significations évoluent parfois. Voici juste deux exemples : "camarade" et "gai".
Camarade : A l'origine c'est un mot beau et plein d'innocence qui signifie un ami, un associé, ou un compa gnon, qui vient du vieux français "camarade", chambrée ou soldats partageant la même chambre. Mais actuellement, le même mot pour les Américains a des relents de "com muniste", de membre du parti marxiste-léniniste, de toute une radicale considérée comme subversive ou révolution naire qui doit être éliminée comme la peste ou un parasite. Si
1. Catéchisme : petit livre, sous forme de questions-réponses, qui ré sume brièvement les principes de bases d'une religion, en l'occurence le christianisme.
quelque "insensé" de vos amis vous aborde et vous gratifie du titre de "camarade" aux Etats-Unis, aujourd'hui, il pour rait ruiner votre carrière, tout comme votre vie!
Gai (gay) : Qu'y a-t-il de mal dans ce mot ? Rien ! Lors de mes premières années d'école, la seule signification de ce mot était : "joyeux", c'est-à-dire une personne joyeuse. J'ai d'ailleurs appris à chanter "Gentle lords and ladies gay on the mountain dowris the days" (Gentils seigneurs et gentilles dames qui vous amusez sur la montagne, le jour se lève).
J'ai oublié le reste du poème. Ici, le sens du mot "gai" est heureux, joyeux. Loin de moi l'idée qu'un mot aussi inof fensif, enseigné aux enfants à l'école, puisse prendre un jour un sens ordurier et sale se rattachant à l'homosexualité : sodomie en son sens très primaire.
Ainsi, "femmes gay" aujourd'hui signifie "lesbiennes". De la même manière, le mot respectable "Père" a été lui aussi contaminé par la croyance en "le seul soit engendré du Père" ect...
"ARBB" ou "ABB .
Dieu Tout-Puissant, grâce à Mohammed (ç), a assuré la protection de l'Islam et des musulmans en écartant le mot "père" (abb) pour Dieu, de son vocabulaire religieux. C'est donc bien un miracle que dans toute la liste des 99 noms de Dieu, donnés dans le Saint Coran, y compris le mot rabb (qui signifie "Seigneur, amour, force, etc... cet attribut rabb appa raît des douzaines de fois dans le Livre de Dieu) et dont le plus facile "abb" qui signifie "père" en arabe et en hébreu, ne soit pas même cité une seule fois, à des fins de préserver les musulmans du blasphème vis-à-vis du seul fils "engendré" !
Qui croire de Allah ou Mohammed (ç) ? Le Saint Prophète (ç) refuse tout honneur. II dit et répète que tout lui fut dicté, que les paroles que nous entendons ne sont pas les siennes mais celles que Dieu lui a dictées !CHAPITRE VI
Résoudre la polémique
Le Saint Coran est un immense miracle. C'est un livre de miracles qui peut être interprété de différentes manières. J'ai essayé de partager avec vous quelques-uns des aspects les plus simples qui m'ont captivé, moi, simple profane. Cette recherche n'a pas de fin. Je laisse ce sujet à mes frères plus instruits et aux savants érudits de l'Islam. Puis-je encore viv re et voir leurs travaux. Permettez-moi de conclure cette courte brochure par ce dernier exemple.
INVITE AU SWAZILAIID
Il y a quelques années une polémique s'éleva au Swazi land. Le roi Sobuza perdit sa bien-aimée reine. Les églises chrétiennes du pays commencèrent à ergoter sur la durée d'attente qu'un veuf devait respecter avant de se remarier. Cela n'était pas, en réalité, un réel problème car le roi avait encore huit femmes. Alors le problème devint le suivant "Combien de temps une femme devait-elle attendre si son mari décédait ?" Comme lés discussions allaient bon train dans la petite royauté, le bon roi ordonna qu'un concile de toutes les églises se réunissent afin de clore le problème.
M. Moosa Borman, un frère swazilandais qui s'était con-
verti à l'Islam, demanda au roi que son église (l'Islam) soit également représenté lors des débats. Avec la bénédiction royale, je pus également participer aux discussions.
Un samedi matin, dans le Kraal du roi, les représentants des différentes dénominations chrétiennes se réunirent pour aboutir à un consensus sur la durée du veuvage. Porte-parole après porte-parole, chacun y alla de son discours. Dieu Tout Puissant a fait de chaque Africain un Billy Graham ou un Jimmy Swaggart en puissance !
A la fin de chaque discours, l'auditoire applaudissait, le porte-parole suivant balayant son prédécesseur et faisant de son mieux pour être applaudi à son tour. Cela dura du matin au soir. A 17 heures, ce fut à moi. Le Livre du Saint Coran (celui-là même qui figure en couverture de ce livre) en mains, je commençai. Du matin au soir, nous avons tatonné à la recherche d'une réponse à la question : "Combien de temps une femme doit-elle attendre pour se remarier après le décès de son époux ?" Nous avons entendu ce que l'Ancien et le Nouveau Testament disent, mais nous n'avons toujours pas de réponse à la question, parce que la réponse au problème est dans:
"LE DERNIER TESTAMEIIT"
"Le Dernier Testament" eut l'effet d'une bombe lancée sur les prêtres et prédicateurs chrétiens. Ils n'avaient jamais, de leur vie, entendu l'expression "Le Dernier Testament". "Citer l'Ancien et le Nouveau, 1e Nouveau et l'Ancien ne nous aidera en rien car la réponse se trouve dans le Dernier Testament de Dieu à l'humanité ! " Je brandis le livre au dessus de ma tête et lus seulement en anglais le Saint Coran,
chapitre 2, verset 234: une référence facile à mémoriser 2:234, seulement 2234 !
"Certains d'entre vous meurent en laissant des épouses.
Celles-ci devront observer un délai de quatre mois et dix jours.
Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la façon dont elles disposeront d'elles-mêmes,
conformément à l'usage.
Dieu est bien informé de ce que vous faites".
Je demandai si l'auditoire souhaitait quelques interpréta tions. Ils répondirent en choeur "Non !" J'expliquai au sa vant clergé la sagesse qui se cachait derrière cette période de "quatre mois et dix jours".
Dans les versets précédents, dans son dernier et ultime testament de Dieu, il était précisé la durée d'attente après le divorce
"Les femmes répudiées attendront trois pé riodes avant de se remarier" (Saint Coran 2:228)
Ceci, dans le but de constater que la dissolution du ma riage, sous certaines conditions, serait en fait confirmée. Alors que dans le cas du veuvage, la durée se voit prolongée d'un mois et dix jours. Tout le monde tomba d'accord sur cette décision si logique, mais alors qu'y a-t-il donc de si mi raculeux dans tout cela ? Tout homme avisé (intelligent) au rait pu avoir l'idée de cette "période d'attente" de trois mois après un divorce et de quatre mois et dix jours après le décès de l'époux. L'estimation faite par Mohammed (ç) est toute aussi valable que n'importe quelle autre ! C'est vrai. Mais la
preuve que ces enseignements sains et utiles ne sont pas le fait de Mohammed (ç) se trouve résumé dans le verset qui fait suite au verset de la période d'attente de quatre mois et dix jours
"Il n'y aura aucune faute à vous reprocher,
Si vous faîtes allusion à une demande en mariage, ou si vous parlez à une personne
de vo treintention;
- Dieu sait que vous pensez à telles femmes
Cependant, ne leur promettez rien en secret; dites leur simplement des paroles
qui conviennent.
Ne décidez pas la conclusion du Mariage, avant l'expiration du délai prescrit".
(Saint Coran 2:235)
L'EMPREINT DE DIEU
"Ne décidez pas la conclusion du- mariage avant l'expi ration du délai prescrit". Ceci n'est pas de la clairvoyance de la part de Mohammed (ç), c'est la Sagesse de Dieu, le Très Sage, le Créateur Omniscient qui connaît les faiblesses de ses créatures. L'homme avide et cupide profitera de la pauvre veuve éplorée, qui vient de perdre. son soutien, son "gagne-pain"; elle qui a tant de bouches à nourrir, elle n'a peut-être plus si fière allure et n'est peut-être plus aussi atti rante. Il est probable qu'elle se raccroche à toute perche ten due en sa direction, alors qu'elle traverse une période émo tionnelle instable; une proie facile pour les "vautours" (prédateurs) qui feraient alors leur demande en mariage. Par crainte de l'insécurité, et avec trop d'empressements, il se pourrait alors qu'elle acceptât. Le Maître en psychologie (pas Mohammed (ç)) en est conscient, pleinement conscient de
tous ces pièges posés par les hommes. Ainsi : "Pas de contrat jusqu'à l'expiration du délai prescrit''.
L'iddat (1) après un divorce est de trois mois. Ici, elle bé néficie de quarante jours supplémentaires afin de retrouver un certain équilibre et une paix intérieure. Pendant ce temps, si des propositions de mariage étaient faites, elle aurait alors tout le loisir de discuter de celles-ci, dans le calme, avec ses amies et ses proches, évitant ainsi les pièges d'un consente ment donné trop hàtivement avec toutes les conséquences douloureuses pour le futur.
Mohammed (ç) a-t-il pensé et travaillé à tout cela, en dé tails, alors qu'il était dans le désert, il y a 1400 ans ? Vous lui faites trop dlionneur ! Ne dit-il pas, ne répète-t-il pas qu'il n'est pas l'auteur de la Sagesse Coranique. "C'est seu lement une Révélation qui lui a été inspirée" (2) par le Bien veillant Créateur. Si vous doutez encore, alors relevez le défi. Il dit
"Dis:
Si les hommes et les djinns
s'unissaient
pour produire quelque chose de semblable
à ce Coran,
ils ne produiraient
rien qui lui ressemble,
même s'ils s'aidaient .
1. Iddat : durée d'attente après un divorce ou un décès.
2. S aint Coran 53:4.
mutuellement."
Un défi fut lancé à l'humanité quant à la. production d'un livre comme le Coran, mais aucun ne fut produit en quatorze siècles. Les chrétiens arabes qui comptent une population de plus de 15 millions d'âmes, pour ne pas être en reste, ont produit les évangiles chrétiens dans un style tout à fait coranique. Ils ont plagié (1) le Saint Coran, usurpant les mots et les phrases et jusqu'au style, sans même oublier les Bismillah (2). Chaque chapitre de leur plus moderne "invention" commença par le premier verset de la Révélation coranique. Il faut le voir pour le croire. Voici ci-dessous une photocopie de l'une de leur "révélation" créée par la main de l'homme.
1. Plagier : voler et utiliser (des idées ou écrits) et se les attribuer.
2. Bismillah : formule "Au Nom de Dieu, Celui qui fait miséricorde,
le
miséricordieux" par laquelle commence chaque chapitre (sourate) du
S aint Coran.
C'est bien une autre preuve, s'il faut une preuve, que le Coran est inimitable. Essayez et vous verrez. Le dés subsiste. Le Saint Coran est la Parole de Dieu révélée à Mohammed (ç)et c'est cela le Miracle des Miracles
"Et c'est un vrai miracle".
Rév, Bosworth Smith