Pour obtenir 1'article original complet écrire ou téléphoner à ISLAMIC PROPAGATION CENTRE 47/49 Madressa Arcade, Durban, Republic of South Afica - (Tés) 329518pages 20 l'article en question, "50 000 erreurs dans la Bible ?", il est dit: "Il y a probablement 50 000 erreurs ... des erreurs qui se sont glissées dans le texte de la Bible ... 50 000 erreurs aussi graves (?) ... la plupart de ces soi-disant erreurs ... Dans l'ensemble, la Bible est fiable !" Nous n'avons ni le temps ni l'espace de voir les dizaines de milliers d'erreurs - sérieuses ou mineures - que les auteurs de la Version Standard Révisée (RSV) ont essayé de corriger. Nous abandonnons ce privilège aux savants chrétiens bibliophiles Mais j'aborderai quand même une douzaine environ de ces modifications "mineures". 1. C'est pourquoi le Seigneur lui-même nous donnera un signe. Voici que la Vierge est enceinte. Elle enfantera un fils et lui donnera le nom d'Emmanuel." (Esaïe 7:14) Le mot indispensable "vierge" dans le verset ci-dessus a été remplacé dans la RSV par les mots "une jeune fille" qui est, en fait, la traduction du mot hébreu "Almah". Almah, qui apparaît tout au long du texte hébreu, en lieu et place du mot "bethulah" qui signifie"vierge". Cette correction-là n'apparaît que dans la traduction anglaise, car la RSV n'est publiée que dans cette langue. Chrétiens, Africains et Afrikaners, Arabes et Zoulous, et ceux des 1 500 autres langues dans le monde, vous lisez la fausse traduction ! ENGENDRE ET NON CREE"Jésus (P) est le fils unique engendré par Dieu. Engendré et non "créé", dit le catéchisme orthodoxe s'appuyant sur le texte suivant: 2. "Car Dieu a tant aimé le monde qu'il a donné son Fils unique afin que quiconque croit en lui, ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle." (Jean 3:16) Aucun prêtre, digne de ce nom, ne manque de citer "le fils pages 21 unique engendré par (Dieu) le Père" dans ses prêches, à l'attention des futurs convertis. Mais cette "invention" -"engendré" - à présent, a été supprimée sans cérémonie, aucune, par les "Réviseurs" de la Bible, et sans explication... Ils savent si bien se montrer discrets à cet égard que le lecteur n'a pas encore perçu cette suppression. Ce mot blasphématoire (sacrilège) "engendré" n'était qu'une des nombreuses autres interpolations de la "Sainte Bible". Dieu Tout-Puissant condamna ce blasphème, aussitôt qu'il fut prononcé et en des termes les plus violents. Il n'attendit pas 2 000 ans pour que les savants de la Bible révèlent l'imposture.
Le monde musulman devrait féliciter les "cinquante confessions participantes de la chrétienté, ainsi que le brain-trust constitué de "trente-deux savants des plus hautes sphères" pour avoir rapprocher la Sainte Bible de la vérité coranique. pages 22
"MATHEMATIQUES CHRESTIENES"3. "Car il y en a trois qui rendent témoignage [dansle ciel : le Père, la Parole et l'Esprit Saint. Et ces trois sont uns. (1 Epiae Jean 5:7) C'est le verset le plus proche de ce que les chrétiens appellent leur Sainte Trinité dans cette encyclopédie appelée la Bible. Cette clé de voûte de la foi chrétienne a également été rayée dans la RSV et toujours sans la moindre explication. Depuis le commencement, et à juste titre, ce fut ce que l'on appelle un pieux mensonge. Il a cependant été effacé de la RSV à l'attention des peuples anglophones, mais pour les 1499 autres groupes linguistiques du monde, qui lisent ces "compositions" dans leurs langues maternelles, l'imposture existe toujours. Ces peuples n'auront accès à la vérité que le Jour du Grand Jugement. Nous, musulmans, tenons à féliciter la brillante élite de Docteurs en Divinité qui fut assez honnête pour essayer d'effacer un autre mensonge de la Bible anglaise (RSV), rapprochant ainsi encore leur Saint Livre des enseignements de l'Islam. Le Saint Coran dit
(*) Pas en une trinité.Pages 23 L'ascensionL'un des "principaux manquements" que l'auteur de la RSV a tenté de corriger porte sur l'ascension du Christ. Sur le plus prodigieux événement du christianisme - Jésus (P) enlevé au ciel - il n'existe, que deux citations dans les Evangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Ces deux citations apparaissent dans chaque Bible publiée en diverses langues, avant 1952, date de la première parution de la RSV : 4.a. "Le Seigneur, après leur avoir parlé, fut enlevé au ciel et il s'assit à la droite de Dieu:"(Marc 16:19) 4.b. "Pendant qu'il les bénissait, il se sépara d'eux et fut enlevé au ciel:' (Luc 24:51) A présent, s'il vous plaît, regardez la page suivante, il s'agit d'une photocopie où la citation "4.â" devrait apparaître. Vous serez surpris de voir que Marc 16 se termine au verset 8 et qu'après un espace déconcertant les versets manquants apparaissent en "petits caractères" à la place des notes de bas de page. Si vous pouvez disposer dune Bible RSV datant de 1952, vous verrez alors qu'aux cinq derniers mots de "4.b:' (ci-dessus), c'est-à-dire "et fut enlevé au ciel" se substitue un petit "a" qui vous demande de vous reporter à la note de bas de page, où vous trouverez les mots manquants. Chaque chrétien admettra aisément que les notes reléguées en bas de page ne peuvent être considérées comme Parole de Dieu. Pourquoi les serviteurs appointés du christianisme relèguent-ils le récit du plus grand miracle de leur religion dans une simple note située en bas de page D'après le tableau "Origine et croissance de la Bible anglaise" (page suivante) vous remarquerez que les "versions" bibliques antérieures à la Version Révisée de 1881, dépendaient toutes des anciennes transcriptions - datant seulement de cinq on six cent ans après jésus (P) - Les Réviseurs de 1a RSV de 1952 furent les premiers érudits en matière de Bible à pouvoir percer "les plus an- pages 24
'Other texts and versions ahtl as A9 - 16.9-20 the tbllow ng pass e- pages 25 ciennes transcriptions", remontant à trois et quatre siècles après Jésus (P). Plus le document se rapproche de son origine, plus il est authentique. Il est donc évident que les "plus" anciens sont plus crédibles que les "anciens". Faute d'avoir trouvé un seul mot sur Jésus (P) "enlevé" ou "porte" au ciel dans les plus anciens manuscrits, les pères chrétiens ont ôté ces références de la RSV 1952. A DOS D'ANELes faits exposés ci-dessus émanant de la chrétienté, confirment que les auteurs "inspirés" des Evangiles Canoniques n'ont pas écrit un seul mot sur l'ascension de Jésus (P). Et cependant, ils étaient unanimes dans les écrits relatant que leur Seigneur et sauveur chevauchait un âne pour se rendre à Jérusalem alors que sa mission touchait à sa fin. « ... et le firent asseoir dessus » (Matthieu 21:7) «'... et le firent monter Jésus » (Luc 19:35) «... et Jésus s'assit dessus » ( Marc 11:7 ) «... Jésus ... s'assit dessus »(Jean 12:14 ) Dieu Tout-Puissant pourrait-il être l'auteur de cette situation déplacée ? Dieu s'écarte ainsi de Son Chemin afin de bien s'assurer que les auteurs des Evangiles n'oublient pas de signaler, en bas de page, la promenade à dos d'âne de Son "fils" alors qu'il entre dans la Ville Sainte. Dieu, aussi, leur "souffle" de censurer toute information se rapportant à l'ascension de Son "fils" vers le ciel sur les ailes des anges ? CA SUFFITLes évangélistes acharnés et les défenseurs de la Bible furent trop lents à saisir la plaisanterie. Avant qu'ils n'aient compris que pages 26
In the above drawing is shown the gradual development of the English
Bible as well as the foundations upon winch each successive version rests. We
are living in an age of printing. It is hard for us to realize that when the
books of the Bible were originally written, there was no printing press to multiply
the copies.Each copy must be made slowly and laboriously by hand. Under these
conditions it was inevitable that many ancient books should be lost. This largely
accounts for the fact that all the original manuscripts of the bible have perished. (1).We have the most ancient copies made from the original manuscripts. We mention only three principal ones. (a) The Codez Sinaiticus, originally a codex of the Greek Bible belonging ' to the fourth century. Purchased from the Soviet Republic of Russia in 1933 by Great Britain and is now in the British Museum. (b) The Codex Alexandrinus, probably written in the fifth century, now in the British Museum. It contains the whole Greek Bible with the exception of forty lost leaves. (c) The Codex Vaticanus, in the Vatican library at Rome, originally contained the whole Bible but parts are lost. Written probably about the fourth century. Pages 27 la clé de voûte de leur prêche - l'Ascension de Jésus (P) - avait été sabotée par l'érudition biblique chrétienne, les éditeurs de la RSV avaient déjà empoché un profit net de 15 000 000 dollars ! (15 millions). Les propagandistes se rebellèrent et, appuyés par deux comités confessionnels parmi les cinquante, obligèrent les éditeurs à réintégrer les citations. Dans chaque nouvelle publication de la RSV, postérieure à 1952, les passages manquants furent ainsi "restitués dans le texte". Les juifs et les chrétiens ont rédigé leur "Livre de Dieu" dès qu'il leur fut inspiré. La différence entre eux et les anciens rédacteurs réside dans le fait que ces derniers n'avaient aucune connaissance de l'art d'écrire des "préfaces" et des "notes de bas de page", sinon ils nous auraient aussi parlé de leur fabrication et de leurs excuses séduisantes pour avoir ainsi changé une fausse monnaie en or scintillant. "De nombreuses propositions de modification ont été faites au comité par des individus et par deux comités confessionnels. Le comité examina avec attention toutes les propositions." "Deux passages, le plus long se terminant par Marc (16:9-20) ... Et Luc 24:51 sont restitués dans 1e texte." (Préface Collin's pages vi et vii). "Pourquoi "restitués" ? Parce qu'ils en avaient été antérieurement expurgés ! Pourquoi les références à l'Ascension ont-elles été expurgées ? Les plus anciens manuscrits ne font pas du tout référence à l'Ascension. La même chose se produisit pour la Trinité - 1 Jean 5:7 (voir précédemment "Mathématiques chrétiennes", exemple 3). Pourquoi supprimer un texte et restituer l'autre. N'en soyez pas étonné! Avant que vous n'ayez trouvé une RSV, le "Comité" aura sans doute décidé d'éliminer l'intégralité de l'inestimable préface. Les témoins de Jéhovah ont déjà annulé 27 pages révélatrices de leur avant-propos dans leur "New World Translation of the Christian grec scriptures (la Traduction du Nouveau Monde des Écritures grecques chrétiennes). (C'est leur façon de nommer le Nouveau Testament ) pages 28 Le Révérend C.I Scofield, Docteur en Divinité, ainsi qu'un groupe de huit éditeurs-experts, tous Docteurs en Divinité, pensèrent qu'il convenait d'orthographier le mot hébreu "Ela1" (signifiant Dieu) aussi "Alah". Les chrétiens ne réagirent pas. Ils semblaient avoir accepté que le nom de Dieu soit "Allah", mais s'obstinaient toujours à l'orthographier avec un "L" (voir page suivante). Au cours de conférences publiques, l'auteur de ce livre rapporta des citations à ce sujet. La "Scofield Reference Bible" a retenu mot à mot tout le commentaire de la Genèse 1:1, mais a effacé> grâce à un adroit tour de passe-passe, le mot "Alah". On ne perçoit même pas l'absence du mot "Alah" dans la Bible des orthodoxes ! Il est difficile de s'y retrouver parfois. Pages 29
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"Leur coeur est malade |
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Les plus virulents de tous les défenseurs de la Bible, les témoins de Jéhovah, dans l'avant-propos, cité précédemment en page 5, ils avouent :
"En copiant à la main les originaux inspirés, la fragilité humaine s'extériorise, et alors aucun des milliers d'exemplaires existant, de ce jour dans la langue originale, n'est une copie parfaite. Le résultat est qu'il n'existe pas deux exemplaires identiques."
A présent, vous comprenez pourquoi l'intégralité de l'avantpropos (27 pages) a été éliminée de leur Bible. Allah dit de telle sorte qu'ils se noyèrent dans leur propre érudition.
Parmi plus de 4.000 manuscrits différents, fierté des chrétiens, les pères de l'Église en ont retenu quatre seulement, correspondant à leurs idées. Ils les appelèrent Évangiles de Matthieu, Marc, Luc et Jean. Nous verrons chacun d'eux en temps opportun. Abordons, à présent, la conclusion de la recherche des témoins de Jéhovah telle qu'elle apparaît dans l'avant-propos "allégé"
"Dès lors, il est évident que le texte original des Écritures (1) grecques chrétiennes a été falsifié, comme celui des LXX." (2)
pages 32
Et ce culte incorrigible pousse l'effronterie jusqu'à publier 9 000 000 (neuf millions) d'exemplaires de la première édition d'un livre de 192 pages intitulé "La Bible est-elle réellement la Parole de Dieu ?" Quelle mentalité que celle des témoins de Jéhovah, qui lancent qu'aucune falsification "n'affectera de façon appréciable l'authenticité de la Bible" (?). C'est d'une logique chrétienne!
Dr Graham Scroggie, dans son livre précité, plaide en faveur de la Bible, page 29
"Et soyons parfaitement honnêtes lorsque nous continuons à étudier la question. (La Bible est-elle la Parole de Dieu ?). Souvenons-nous que nous devons aussi écouter ce que la Bible dit d'ellemême. Dans un tribunal, nous supposons qu'un témoin dit la vérité et nous devons alors accepter ce qu'il dit d moins que nous n ayons matière d le suspecter ou puissions prouver qu'il ment. Il faudrait sûrement donner d la Bible l'occasion d'être entendue, et alors elle pourrait être perçue d'une oreille plus patiente."
Le procès est honnête et raisonnable. Nous ferons donc comme il demande et laisserons la Bible parler d'elle-même.
Dans "les cinq premiers livres de la Bible - Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome - il y a plus de 700 affirmations qui prouvent non seulement que Dieu n'est pas l'auteur de ces livres, mais que Moïse n'aurait pas non plus participé à leur rédaction.
Ouvrez ces livres au hasard et vous verrez
- "Et le Seigneur lui dit: Pars..."
- "Et Moïse dit au Seigneur: le peuple ne peut venir..."
- "Et le Seigneur dit d Moise : Va au devant du peuple..."
- "Et le Seigneur dit d Moïse: Parle..."
- "Et le Seigneur dit d Moise : Descends, ..."
pages 33
II est évident que ce ne sont ni les Paroles de Dieu, ni celles de Moïse, mais plutôt des "ouï-dire" écrits par une troisième personne.
Se peut-il que Moïse ait participé à la rédaction de sa propre nécrologie avant sa mort ? Est-ce que les juifs rédigeaient leurs propres nécrologies ? "Moïse mourut ... âgé ... de 120 ans ... !l ne s'est plus levé, en Israël, de prophète comme Moïse..." (Deutéronome 34:5-10)
Analysons à présent l'Ancien Testament, sous différents angles.
Pages 34
Que dire du soi-disant Nouveau Testament ?* Pourquoi chaque évangile débute-t-il par: Selon ... (voir page suivante). Pourquoi "selon" ? Car pas une seule des 4.0(0 copies existantes ne pope la signature de son auteur ! D'où la supposition "selon" ! Même les preuves intrinsèques démontrent que Matthieu n'était pas l'auteur du premier évangile qui porte son nom.
"En passant plus loin (Jésus (P)) vit un homme appelé Matthieu assis au bureau des péages. Il lui dit : suis-moi (Matthieu), se leva et le suivit." (Matthieu 9:9)
Sans faire aucun effort d'imagination, il apparais que les "il" et "le" de la citation ci-dessus ne se réfèrent pas à Jésus ou Matthieu en tant qu'auteur, mais à une troisième personne qui rédige ce qu'elle a vu et entendu. Si nous ne sommes pas à même d'attributs ce "Livre des Rêves" (le premier Evangile est aussi ainsi appelé) au disciple de Matthieu, alors comment pouvonsnous l'accepter en tant que Parole de Dieu ? Nous ne sommes pas
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Évangile selon
Saint Matthieu
9. En passant plus loin, Jésus
vit un homme appelé
Matthieu assis au bureau des
péages. Il lui dit : Suis-moi.
Matthieu se leva et le suivit.
"il et "1e" ce n'est pas Matthieu!
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La tradition ancienne attribue cet Evangile l'apôtre Matthieu, mais les savants aujourd'hui rejettent cette idée.
L'auteur, 1a as similé " " qui pourrait n'être~en
fait~ que la suc
cession clairement leoessron des traditions orales. Occasions des évènements
et à lusreurs ,MaLG tout en modifiant l'ordre , p ihistoire.
Le style est lumi-neux, écrue en fait, la même h a modifié
le texte ,
pour " ' " écrit avec un certain discernement,osé
et soi né . Matthieuveux, p g
' " ' " et qu'il était convaincu noncomme s'il avait
qa vérité mars du motif divin
i se cache derrière les faitsseulement de s 4uhistoriques.Sr Matthieu
a écot quelque chose, comme on le suppose à présent,' en
tant que document chrétien,!a valeur de cet Evan rle, qencre 85 et 90,
9norme. C'est, en sorte,
est énorme. C'est, quelque ' e lHomme. I! fut écrit
en aidant une cer-taine distance dans le temps, par rapport g la réflexion.
II se veut être 1
conserver une certaine sobriété dans e p2rtm l'unique révélation
de Dieu Lui-même, par rapport à tous
!es autres portraits réalisés par ceux qui approchaient de trop
près la lumière aveuglante.
london geoffrey bles
seuls à découvrir que Matthieu n'écrivit pas l'Évangile selon Saint Matthieu, et que celui-ci fut écrit par une main anonyme. J.B. Phillips rejoint notre point de vue. Il est le "serviteur appointé" de l'Église anglicane, un chanoine de la Cathédrale de Chichester, en Angleterre. Il n'a donc aucune raison de mentir ou de trahir l'opinion officielle de son Église ! Référez-vous à son introduction de l'Évangile de Saint Matthieu (dans les pages suivantes). Phillips dit ceci au sujet de l'auteur de cet Évangile
"La tradition ancienne attribue cet évangile à l'apôtre Matthieu, mais les savants aujourd'hui rejettent presque tous cette idée". En d'autres termes, St Matthieu n'a pas écrit l'Évangile qui porte son nom. Ceci est la conclusion émise par des savants chrétiens, parmi les plus éminents - non pas hindoûs, arabes ou juifs - qui pourraient être accusés de déviation. Permettons à notre ami anglican de poursuivre: "L'auteur, que nous appellerons toujours, par commodité Matthieu." "Par commodité", car à chaque référence faite à Matthieu, nous devrions dire : "Le premier livre du Nouveau Testament", chapitre tant et tant, verset tant et tant, etc.
Selon J.B. Phillips il est préférable que nous donnions un nom au livre. Alors pourquoi pas "Matthieu" ? Je pense que ce nom en vaut un autre ! Phillips poursuit : ""L auteur a assimilé clairement le mystérieux "Q" qui pourrait n'être, en fait, que la succession des traditions orales." Quel est ce "mystérieux Q" ? "Q" est l'abréviation du mot allemand "Quella" Qui signifie "source" (fontaine). Un autre document - une source commune - doit avoir existé et à laquelle Matthieu, Marc, Luc et Jean ont pu avoir accès. Ces trois auteurs, ont eu une vision commune du document qu'ils détenaient alors. Ils écrivirent avec "la même vision" et ainsi les trois premiers "Évangiles" furent appelés "Les Évangiles Synoptiques".
Et que dire de cette "inspiration" commerciale ? Le chanoine anglican a mis le doigt dessus, et il est mieux placé que qui-
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conque pour le faire. N'est-il pas serviteur de l'Église, un orthodoxe chrétien évangélique, bibliophile renommé, ayant un accès direct à tous les manuscrits grecs originaux. Alors laissons-lui le plaisir de lire : Il (Matthieu) a fait usage gratuitement de 1 E'vangile de Marc", c'est-à-dire qu'il "a tout copié sur Marc ! ". Et cependant les chrétiens appellent ce plagiat énorme la Parole de Dieu ?
Cela ne nous conduit-il pas à vous poser la question suivante: "Que dire d'un témoin oculaire et d'un témoin auditif du ministère de Jésus (P) - dont Matthieu était supposé être - qui, au lieu de rédiger ses premières impressions sur le ministère de "Son Seigneur", voleraient les écrits d'un adolescent (Marc) qui n'avait que dix ans lorsque Jésus (P) réprimanda son peuple ?" Pourquoi un témoin oculaire ou auditif copierait-il un individu qui écrit à partir de ouï-dire? Le disciple Matthieu ne se prêterait pas à un jeu si stupide. Pourtant, un document anonyme fait peser le doute sur l'intégrité de Matthieu.
"Plagiat" signifie "vol littéraire". Quelqu'un qui copie ad verbatim (mot à mot) l'écrit d'un autre et le fait passer pour sien, est appelé "plagiat". C'est un trait de caractère commun aux quarante, et plus, auteurs anonymes des livres de la Bible. Les chrétiens s'enorgueillissent d'un soi-disant lien commun entre les écrivains des 66 fascicules protestants, et ceux des 73 fascicules catholiques appelés la "Sainte Bible". Il existe bien un lien commun, pour Matthieu et Luc : ils ont plagié à 85%, et mot pour mot, les écrits de Marc ! Dieu Tout-Puissant ne dictait pas les mêmes termes aux synoptiques (ceux qui voyaient avec les mêmes yeux). Les Chrétiens eux-mêmes le reconnaissent, parce qu'ils ne croient pas en l'inspiration verbale, contrairement aux musulmans pour le Saint Coran. (1)
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85% du plagiat de Matthieu et Luc, ce n'est rien en comparaison des kidnappings littéraires des auteurs de l'Ancien Testament, où le taux atteint est de 100% dans le soi-disant Livre de Dieu. Les intellectuels chrétiens, tel que l'évêque Kenneth Cragg, usent d'un euphémisme pour nommer cet état de fait. Ils parlent de "reproduction" (1) et en sont très fiers.
Le Dr Scroggie (dont on a déjà parlé) cite dans son livre (2) de façon très enthousiaste, le Dr Parker et son unique éloge de la Bible
"La Bible, un livre si varié dans ses matières ! De pleines pages sont remplies de noms obscurs, et il en est plus dit sur la généalogie que sur le jour du jugement dernier. La nuit tombe déjà et l'on ignore encore qui a vaincu car les histoires n'ont pu être racontées en entier. Où existe-t-il quelque chose (dans la littérature religieuse mondiale) qui correspond à ceci ?"
Beaucoup de bruit pour rien, en fait, et un blasphème répugnant envers Dieu Tout-Puissant qui autorise un tel méli-mélo. Et cependant, les chrétiens sont fiers, malgré les imperfections belles qui existent dans leur livre.
Afin de procéder à la démonstration du degré de plagiat pratiqué par les écrivains "inspirés" de la Bible, à l'auditoire de mon symposium à l'Université de Cape Town (dirigé par le Professeur Cumpsty, chef du Département de Théologie, et moi-même) sur le sujet "La Bible, est-elle la Parole de Dieu ?", je proposerai donc d'ouvrir la Bible.
Certains chrétiens aiment à avoir, sous le bras, leur Bible
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lorsqu'ils se rendent à des débats ou des discussions religieuses. Ils semblent terriblement démunis sans ce livre. Je leur demandai donc d'ouvrir la Bible au chapitre 37, au "Livre d'Esaïe". Lorsque les personnes furent prêtes, je leur demandai de comparer mon "Esaïe 37" pendant que je lisais afin de vérifier s'ils étaient identiques. Je commençai à lire très lentement : versets 1, 2, 4, 10, 15, etc... jusqu'à la fin du chapitre. Après chaque verset, je demandai si ce que je lisais était identique aux versets de leur Bible, ce à quoi ils répondaient en choeur : "Oui !", "Oui !" A la fin du chapitre, la Bible toujours ouverte entre mes mains, et à la place même d'où je venais de lire, je demandai au Président de révéler à l'auditoire que ce que je venais de lire n'était pas du tout Isaïe 37 mais 2 Roi 19 ! Il y eut alors une terrible consternation parmi l'auditoire. Je venais de prouver qu'il y avait plagiat à 100% dans la "Sainte Bible" (voir page suivante).
En d'autres termes, Isaïe 37 et 2 Rois 19 sont identiques mot pour mot Et malgré tout, ils ont été attribués à des siècles de distance à deux auteurs différents que les chrétiens disent inspirés par Dieu.
Qui copie qui ? Qui vole qui ? Les 32 bibliophiles de renom de la RSV disent que l'auteur du Livre des Rois est "inconnu". Vers la fin de ce livre il y a une reproduction de la RSV par Collins. Le Révérend David J. Fant, directeur en littérature, secrétaire général de la New-York Bible Society (Association de la Bible New-York) a préparé et édité ces notes sur la Bible. Bien évidemment, si les révérends hommes de la chrétienté croyaient un tant soit peu que la Bible est la Parole de Dieu, ils l'auraient dit, mais ils confessent honnêtement (honteusement): "Auteur : inconnu!" Et, cependant, ils rendent hommage à des Ecrits qui auraient pu être tout aussi bien le fait de Pierre, Paul ou Jacques, et ils espèrent que chacun de nous verra en ces écrits la Parole de Dieu.
(Pour avoir une liste complète de tous les livres de la Bible et
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2 Rois 19:1 Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac, et alla dans la maison de l'Éternel. 2. Il envoya Éliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d'Amots. 3. Et ils lui dirent: Ainsi parle Ézéchias: Ce jour est un jour d'angoisse, de châtiment et d'opprobre; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n'y a point de force pour l'enfantement. 5. Les serviteurs du roi Ézéchias allèrent donc auprès d'Ésaïe. 10. Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t'abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie. 11. Voici, tu as appris ce qu'ont fait les rois d'Assyrie à tous les pays, et comment ils les ont détruits; et toi, tu serais délivré! 12. Les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont-ils délivrées, Gozan, Charan, Retseph, et les fils d'Éden qui sont à Telassar? 14. Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l'Éternel, et la déploya devant l'Éternel, 15. à qui il adressa cette prière: Éternel, Dieu d'Israël, assis sur les chérubins! C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les cieux et la terre. 2 Rois 19:36 Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. 37. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent avec l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place. |
Esaïe 37:1 Lorsque le roi Ézéchias eut entendu cela, il déchira ses vêtements, se couvrit d'un sac, et alla dans la maison de l'Éternel. 2. Il envoya Éliakim, chef de la maison du roi, Schebna, le secrétaire, et les plus anciens des sacrificateurs, couverts de sacs, vers Ésaïe, le prophète, fils d'Amots. 3. Et ils lui dirent: Ainsi parle Ézéchias: Ce jour est un jour d'angoisse, de châtiment et d'opprobre; car les enfants sont près de sortir du sein maternel, et il n'y a point de force pour l'enfantement. 5.Les serviteurs du roi Ézéchias allèrent donc auprès d'Ésaïe. 10.Vous parlerez ainsi à Ézéchias, roi de Juda: Que ton Dieu, auquel tu te confies, ne t'abuse point en disant: Jérusalem ne sera pas livrée entre les mains du roi d'Assyrie. 11.Voici, tu as appris ce qu'ont fait les rois d'Assyrie à tous les pays, et comment ils les ont détruits; et toi, tu serais délivré! 12.Les dieux des nations que mes pères ont détruites les ont-ils délivrées, Gozan, Charan, Retseph, et les fils d'Éden qui sont à Telassar? 14.Ézéchias prit la lettre de la main des messagers, et la lut. Puis il monta à la maison de l'Éternel, et la déploya devant l'Éternel, 15. à qui il adressa cette prière: 16. Éternel des armées, Dieu d'Israël, assis sur les chérubins! C'est toi qui es le seul Dieu de tous les royaumes de la terre, c'est toi qui as fait les cieux et la terre. 37. Alors Sanchérib, roi d'Assyrie, leva son camp, partit et s'en retourna; et il resta à Ninive. 38. Or, comme il était prosterné dans la maison de Nisroc, son dieu, Adrammélec et Scharetser, ses fils, le frappèrent par l'épée, et s'enfuirent au pays d'Ararat. Et Ésar-Haddon, son fils, régna à sa place. |
2 rois 19 louis second | Esaïe 37 louis second |
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de leurs auteurs, il nous faut utiliser le "Collins" RS V et ses annotations). Qu'est-ce que les intellectuels chrétiens ont à dire sur le "livre d'Esaïe" ? Ils disent : "En grande partie attribué à Esaïe. Quelques passages peuvent avoir été écrits par d'autres". Au vu de ces confessions, nous ne prendrons pas à partie Esaïe. Pouvonsnous alors attribuer ce plagiat à Dieu ? Quel blasphème ? Le Professeur Cumptsy confirmait alors que la question était posée, à la fin du symposium sus-indiqué, que les "chrétiens ne croient pas en une inspiration verbale de la Bible". Donc, Dieu Tout-Puissant n'a pas perdu la mémoire et dicté deux fois la même histoire ! Des mains humaines ont fait des ravages dans cette soi-disant Parole de Dieu, la Bible. Malgré tout, les défenseurs de la Bible insistent: "Chaque mot, chaque virgule, chaque point de la Bible est la Parole de Dieu!"
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Comment savoir qu'un livre qui se réclame être l'oeuvre de Dieu est véritablement le Livre de Dieu ? Un examen parmi tant d'autres tend à prouver qu'un message émis par un Etre Omnis-cient doit être cohérent. Il se doit être exempt de toutes imperfections et contradictions. C'est exactement ce que le Dernier Testament, le Livre'de Dieu, dit
"Ne méditent-ils pas sur le Coran ? |
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Si Dieu Tout-Puissant veut que nous vérifions l'authenticité de Son Livre (le Saint Coran) grâce à cet examen corrosif, alors pourquoi ne pas faire subir cet examen à tout livre qui lui est
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attribué ? Nous ne voulons pas mystifier qui que ce soit, comme les chrétiens. Il est volontiers admis, à partir des références des savants chrétiens, que j'ai indiquées, que la Bible n'est pas la Parole de Dieu, bien que l'on essaie de nous faire croire le contraire..
Un autre exemple de ce malaise fut encore mis en évidence hier seulement. Le synode anglican était réuni à Grahamstown. Le très révérend Bill Bumett, l'archevêque, prêchait à son troupeau et créa une certaine confusion. En effet, un Anglais inscrit s'adressa à un groupe de prêtres et évêques anglais cultivés, dans leur propre langue maternelle, l'anglais, et ces propos furent mal interprétés par ses collègues. A tel point que Mc Millan, peut-être anglican lui aussi, l'éditeur d'un quotidien anglais "Le Nasal Mercury", daté du 11 Décembre 1978, dit au sujet de la confusion qui s'ensuivit à l'encontre du propre clergé de l'Archevêque
"Les remarques de l'archevêque au synode ne furent pas un modèle de clarté et furent largement et énergiquement mal interprètées par un grand nombre des personnes présentes."
Il n'y a pas de problème avec l'anglais, en tant que langage, mais plutôt avec le style de pe s confuses que le chrétien développe pour toutes les matières religieuses. Le "pain" de la Sainte Communion n'est pas du "pain" mais de la "chair" ? Le "vin" est le "sang" ? "la Trinité est une ?" et "l'humain est divin ?" Mais ne faites pas d'erreur, il n'est pas aussi simple lorsqu'il traite avec la prolifique royauté, alors il est des plus précis. Il faut redoubler de prudence si vous traitez avec lui ! Il peut vous réduire à néant avant que vous ne l'ayez réalisé.
Les exemples que j'avancerai afin de justifier mes dires sont si simples que même un enfant pourrait les suivre et les comprendre (voir page suivante).
Vous remarquerez que les auteurs des livres des "Chroniques" et de "Samuel" nous racontent la même histoire au sujet de David recensant les juifs. D'où vient donc l'inspiration de David pour cette nouvelle tâche ? L'auteur de 2 Samuel 24:1 dit que "le Seigneur" Dieu qui excita (RSV "incita") David à accomplir une
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chose si infâme ! Comment Dieut Tout-Puissant pourrait-il être la source de ces "inspirations" contradictoires ? Est-ce Dieu ou Satan ? Dans quelle religion le diable est-il le synonyme de Dieu? Je ne parle pas du "satanisme", une récente excroissance du christianisme, dans laquelle des ex-chrétiens adorent le diable. Le christianisme fut très prodigue d'ismes (courants) : athéisme, communisme, fascisme, totalitarisme, nazisme, mormonisme, maonisme, scientifisme_ chrétien, et à présent le satanisme. A quoi d'autre le christianisme donnera-t-il naissance ?
La Sainte Bible se prête aussi à toutes ces interprétations contradictoires. C'est l'orgueil chrétien ! "Certains soutiennent si fermement, que des passages bibliques ont été sans cesse malmenés et détournés afin de justifier chaque plaie connue de l'homme". (tirée de "La Pleine Vérité", un journal chrétien américain, sous le titre : "La Bible, le livre le plus controversé du monde", Juillet 1975).
D'autres preuves tirées de "Samuel" et "Chroniques"
seront apportées, mais j'estime judicieux en premier lieu de déterminer
leurs auteurs et non d'accepter que Dieu soit à l'origine des absurdités
de ces livres. Les Réviseurs de la RSV disent
a. Samuel : auteur "Inconnu" (juste un seul mot).
b. Chroniques : auteur "Inconnu", vraisemblablement rassemblées et éditées par Ezra.
Nous devons admirer l'humilité de ces bibliophiles, mais leurs "peut-être", "probablement" et "vraisemblablement" sont plutôt interprêtés comme des "réellement" par leurs brebis égarées. Pourquoi considérer alors le pauvre Ezra ou Esaïe comme les boucsémissaires de ces écrivains anonymes ?
Regardez la reproduction de la page suivante. Comparez les
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deux citations. 2 Samuel 24:13 qui dit: "'Gad arriva chez David et lui rapporta ceci, et lui dit..." Ces paroles sont reprises mot à mot dans 1 Chroniques 21:11, exception faite de la redondance 'Et lui rapporta ceci!" Mais, pendant qu'il éliminait l'expression inutile, l'auteur élagait aussi le facteur temps de "sept" années à "trois" années. Que dit Dieu à Gad: trois ou sept années de fléaux "sur ces deux maisons" ?
Alors que l'auteur de Samuel 24, ci-dessus, fait de Dieu le maître de la situation, l'auteur des Chroniques, ci-dessous
Outre le fait de montrer la soumission à Dieu, comme cela est indiqué
partout, rendre aussi justice au diable. Cette dichotomie qui est le fait de
l'auteur des Chroniques me rappelle l'histoire de cette femme âgée qui allumait
un cierge à Saint Michel et un autre au diable. Saint Michel était foulé
aux pieds, mais qu'elle aille au ciel ou en enfer, elle aurait toujours un allié.
Ce chroniqueur
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fit de sorte qu'il eut bien un ami dans le tribunal Céleste, ainsi qu'un autre dans le tribunal Inférieur. Il voulait être et avoir été.
Voir pages suivantes : quel âge avait Yehoyaqim ? Comparez les deux citations 2 Chroniques 36:9 qui nous indique que Yehoyaqim avait "huit" ans lorsqu'il commença à régner, mais 2 Rois 24:8 dit qu'il avait "dix-huit" ans alors. L'auteur "inconnu" des Rois a dû réfléchir à la raison qui pousserait à abdiquer en faveur d'un enfant de huit ans, et à préférer ajouter généreusement dix années à Yehoyaqim afin qu'il soit alors assez mûr pour faire face à la colère de Dieu. Il dut, malgré tout, payer pour ses falsifications (?). Alors, il réduisit son règne à dix jours ! Ajouter dix années â l'âge, otez dix jours au règne ! Dieu pourrait-il présenter les mêmes choses aussi différemment ?
Comparez les deux citations page suivante ("700 ou 7 000"). Combien de conducteurs de chars David tue-t-il ? Sept cent ou sept mille ? Et aussi, tue-t-il 40 000 cavaliers ou 40 000 fantassins ? Le conflit ouvert entre les écrits de 2 Samuel 10:18 et 1 Chroniques 19:18 laisse supposer que Dieu ne peut pas faire la différence entre centaines et milliers, mais aussi qu'Il ne pourrait pas distinguer la "cavalerie" del' 'infanterie". Il est clair que dans le dictionnaire chrétien, le blasphème se cache sous le couvert de "l'inspiration" !
Salomon, au temps de sa gloire commença à se faire construire un palais royal. La construction aura treize années. Le ler Livre des Rois, Chapitre 7, nous l'apprend. Vous souvenez-vous de la fierté du Dr Parker : "De pleines pages sont remplies de noms obscurs" (Chapitre 6 de ce livre: "Des modèles pervertis"). Même par pur enfantillage, vous ne pouvez pas faire mieux dans
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II SAMUEL 24:13 13. Gad arriva chez David, lui rapporta ceci et lui dit : "Est-ce qu'il t'arrivera sept années de ,famine dans ton pays, ou bien trois mois de fuite devant les adversaires qui te poursuivront, . . . |
I CHRONIQUES 21:11 '11. Gad, arriva chez David et lui dit : "Ainsi parle l'Eternel 12. Accepte : ou bien trois années de famine, ou trois mois de défaite devant tes adversaires, pendant lesquels l'épée de tes ennemis (pourrat') atteindre..." |
Si Dieu est bien !'Auteur de chaque mot, virgule et point dans la Bible, comme le prétendent les chrétiens, alors il est également l'auteur des erreurs arithmétiques ci-dessus ?
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Entre huit et dix-huit ans il y a une différence de dix belles années. Pouvons-nous dire (plaise à Dieu !) que le Tout-Puissant et Omniscient ne savait pas compter, et, par conséquent, ne faisant pas la différence entre-huit et dix-huit ? Si nous considérons la Bible comme étant la Parole de Dieu, alors la Dignité et le Statut du Seigneur Tout-Puissant en prennent un sérieux coup !
II CHRONIQUES 36 |
II ROIS 24 8. "Yehoya avait dix-huit ans lorsqu'il devint roi et il règna trois mois à Jérusalem. Le nom de sa mère était Nehushta, fille d'Elnathan, de Jérusalem." |
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Cela ne nuit certainement en rien au confort des amis de la Bible qu'un zéro
(0)' soit ajouté à 700 ou ôté de 7 000 ce qui, en
fait, déconcerte encore plus les Mathématiques bibliques déjà
peu claires.
1 -
Il SAMUEL 10 18. Les Syriens s'enfuirent devant Israël, et David leur tua (les troupes de) 700 chars et 40000 cavaliers. Il frappa aussi le chef de leur armée. |
I CHRONIQUES 19 i -1-8. Les Syriens s'enfuirent devant Israël et David leur tua (les troupes dé) 7 000 chars et 40 000 hommes à pieds, et il fit mourir Chophale, chef de leur armée. |
Que les "écrivains de la Bible ne fassent pas la différence entre "hommes à pieds" et "cavaliers" est du plus grave effet, car ils rejettent ainsi sur Dieu l'ignorance, en tant que source de cette "inspi-ration". Est-il possible que les Syriens, qui s'enfuirent devant Israël, aient été des Centaures (une sorte de créature au corps et aux pattes de cheval avec un torse et des bras humains) ? Est-il possible que ces "créateurs" se voient échappés de leur mythologie classique pour venir stupéfier le lot d'auteurs trop impressionnables ?
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le genre, que ce chapitre 7 du ler Livre des Rois et Ezékiel 45. Vous vous devez, à vous-même, de le lire ne serait-ce qu'une seule fois dans votre vie. Après cela, vous apprécierez vraiment le Saint Coran ! Si vous ne possédez pas de Bible> ét si vous êtes musulmans, essayez de vous en procurer une et vous pourrez alors colorier les différentes références de ce fascicule dans votre Bible : "jaune" pour les contradictions, "rongé" pour les passages pornographiques, "vert" pour les citations sensées, acceptables comme celles que j'ai citées au début de cet essai. Ce sont les Paroles que vous pouvez aisément reconnaître, comme celles de Dieu et de Ses Saints Messagers. Grâce à ce travail, vous pourrez confondre et convaincre tout missionnaire ou bibliophile que vous rencontrerez ! "Si nous suons plus en temps de paix, nous saignerons moins en temps de guerre." (Chang Kai-Shek)
Voyez la page suivante, et notez que l'auteur de 1 Rois 7:26 a dénombré pas moins de 2 000 bains dans le palais de Salomon, alors que l'auteur de 2 Chroniques 4:5 augmente le chiffre royalement de 50 %, pour atteindre 3 0()() ! Quelle extravagance et erreur dans le "Livre de Dieu" ? Même si Dieu Tout-Puissant n'avait rien d'autre à faire, alors passerais-il son temps à inspirer des stupidités aussi contradictoires et triviales aux juifs ? La Bible est-elle le Livre de Dieu ? Est-elle réellement la Parole de Dieu ?
Avant d'en terminer avec cette suite de contradictions, permettez-moi de vous en citer encore une. II y en a des centaines d'aunes dans la Bible. Voyer les pages suivantes. Encore Salo-
mon ! Il fait vraiment les choses en grand. L'ex-Shah d'Iran n'étais qu'un bambin en comparaison ! L'auteur de 2 Chroniques 9:25 donne à Salomon mille écuries de plus que le nombre de "bains qu'il lui a donnés". Salomon avais "4 000 écuries mur les chevaux..." Mais l'auteur de 1 Rois 5:26 avais vraiment des pendes
I ROIS 7 26. "Son épaisseur était d'une palme; et son bord était façonne comme le bord d'une coupe, en fleur de lys. Elle contenait 2 000 bains." |
II CHRONIQUES 4 5 "Son épaisseur était d'une palme; et son i bord était façonné comme le bord. d'une coupe, en fleur de lys. Elle pouvait contenir 3 000 bains." |
Que ce soit fait sciemment ou non, l'incapacité singulière de l'écrivain "inspiré" à saisir la différence qui existe entre 2 000 et 3 000 est impardonnable. C'est une contradiction évidente.
"Et aucun miracle ne démontrait que 2 et 2 font 5 ou que le cube puisse avoir 4 angles. Et pas un seul miracle quel qu'il soit ne pouvait modifier une contradiction qui repose sur les enseignements et les dires du christianisme."
Albert Schweizer, A la recherche du "Jésus" historique", p. 22
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II CHRONIQUES Chapitre 9 25. "Salomon avait 4 000 écuries pour les chevaux et les
chars, et 12 000 cavaliers qu'il installa dans les villes de garnison
et à Jérusalem près du roi." |
N'EST QUE DE 36 000 '.
I ROIS Chapitre 5 26. "Salomon avait des écuries de 40 000 chevauac pour ses chars et 12 000 cavaliers." |
LES JUIFS N'UTILISAIENT PAS LE "0" (ZÉRO) DANS L'ANCIEN TESTAMENT
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très attentionnées pour son royal patron. II a multiplié le nombre d'écuries de Salomon par 1000, passant de 4 00 à 40 000 écuries! Avant que quelque orateur évangéliste ne vous donne le change en disant que la différence n'est que d'un zéro (un "0"), que quelque scribe ou copiste avait par inadvertance gonflé 4 000 pour en faire 40 000, laissez-moi vous dire qu'à l'époque de Salomon, les juifs ignoraient tout du zéro "0" ! Ce sont les Arabes qui ont introduit le zéro au Moyen-Orient et en Europe dans les siècles suivants. Les juifs écrivaient leurs chiffres grâce à des mots dans leurs travaux littéraires, et non avec des chiffres. Notre question est
"Quel est te vrai auteur de l'erreur aberrante concernant la différence de 36 000 ? Dieu ou l'homme ? Ces références et d'autres évidences du même ordre sont regroupées dans un livre important "La Bible - La Parole de Dieu ou la Parole de l'Homme" par A.S.K. Joommal.
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Le propagandiste chrétien se plaît à citer le verset suivant comme preuve que la Bible est bien la Parole de Dieu.
"Toute écriture EST inspirée de Dieu et est utile pour renseigner, pour con vainrre, pour redresser, pour éduquer dans la justice." (2 Thimothée 3:16)
Remarquer le "est" en capitales. Le Révérend Scofield sousentcnd ainsi qu'il n'apparaît pas dans le document grec original. "La Nouvelle Bible Anglaise" traduite par un comité représentant l'Eglise d'Angleterre, l'Eglise d'Ecosse, l'Eglise Méthodiste, l'Eglise Congrégalionnelle, l'Union Baptiste, l'Eglise Presbytérienne d'Angleterre, etc... et l'Association britannique et étrangère de la Bible ont donné la traduction qui est la plus proche par rapport au texte grec original, et qui mérite d'être citée ici
"Toute écriture inspirée est utile pour enseigner la vérité et repousser l'erreur, ou pour corriger les habitudes et la discipline dans la justice." (2 Timothée 3:16)
Les Catholiques dans leur "Douais" sont encore plus fidèles au texte que les Protestants ne le sont dans leur Version Autorisée (AV). Ils disent: "Toute écriture, inspirée de Dieu, est utile pour enseigner, pour réprouver, pour corriger...".
Mais, ne jouons pas sur les mots. Les musulmans et les chré-
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tiens sont d'accord sur le fait que ce qui émane de Dieu - par inspiration ou révélation - doit servir l'un des quatre buts suivants
1. Enseigner une doctrine
2. Punir pour nos erreurs
3. Donner un châtiment
4. Guider vers la justice
Durant les 40 années passées, j'ai demandé aux hommes cultivés du christianisme s'ils pouvaient donner un cinquième "prétexte" à la Parole de Dieu. Ils n'ont pu s'y résoudre, ni moi d'ailleurs.
Voyons ensemble la "Sainte Bible" avec ses desseins objectifs.
Le tout premier livre de la Bible - la Genèse - nous fournit de nombreux exemples de ces évidences. Ouvrez-la au chapitre 38 et lisez. Vous avez là l'histoire de Juda-, le père des juifs, d'où découlent les noms "Judée" et "judaïsme". Ce patriarche des juifs se maria et eut trois fils : Er, Onan et Chéla. Lorsque le premier fut assez âgé, Juda le maria à une femme du nom de Tamar. "Er, premier-né de Juda était mauvais aux yeux de 1 E'ternel, et ! E'ternel le fit mourir." (Genèse 38:7). Sous lequel des quatre principes de Timothée placeriez-vous cette triste histoire ?
Le second but : Punir. Er était mauvais, alors Dieu 1e tua. Une leçon pour tous. Dieu nous tuera tous pour notre méchanceté. Punition.
Poursuivons donc cette histoire juive : selon leurs coutumes, si un frère décède et qu'il n'a pas de successeur, il est du devoir de l'autre frère d'assurer la descendance afin que le nom du défunt soit perpétué. Juda, respectueux des usages, ordonna à son second fils,
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Onan, d'accomplir son devoir. Mais la jalousie envahit son coeur. Ce serait sa semence, mais ce serait le nom de son frère ! Alors, au moment critique: "'Onan, sachant que cette descendance ne serait pas de lui, (se) souillait à terre... Ce qu'il fit était »fauvais aux yeux de 1 E'ternel qui le fit aussi mourir." (Genèse 38:9-10). Dans le tableau des textes de Timothée, où se situerait ce meurtre ? "Punition !" encore. Des réponses faciles à des questions pourtant fondamentales. Faites le mal et subissez-en les conséquences ! Onan n'est pas dans le "Livre de Dieu" mais les sexologues chrétiens l'ont pourtant immortalisé en baptisant te "coïtus interrupws" d'onanisme, dans leur "Livre du Sexe".
Alors Juda conseilla à sa belle-fille, Tamar, de retourner vivre chez son père jusqu'à ce que son troisième fils soit assez âgé et qu'il puisse alors accomplir son devoir.
Chéla grandit et épousa peut-être une autre femme. Mais
Juda
ne respecta pas ses obligations vis-à-vis de Tamar. Au plus pro- I
fond de lui-même, il est terrifié. Il a déjà
perdu deux de ses fils à
cause de cette "sorcière" : "Car il (se) disait : celui-là
aussi va
mourir comme ses frères. .." (Genèse 38:11). Alors Juda
décida de
ne pas tenir sa promesse. La jeune femme, ainsi blessée, décida
de
se venger de son beau-père pour l'avoir privée de son droit de
"semence".
Tamar apprit que Juda devait se rendre à Timnath pour y faire tondre ses moutons. Elle s'arrangea afin d'être seule avec lui sur le chemin, le devança et s'assit bien en vue, sur la route. Lorsque Juda la vit, il ne la reconnut pas et la prit pour une prostituée, car elle avait recouvert son visage. Il alla vers elle et proposa
"Autorise-moi à venir avec toi; et elle dit : Que me donneras-tu pour venir avec toi ?" Il promit de lui envoyer un chevreau de son troupeau. Quelle garantie pouvait-elle avoir qu'il l'enverrait bien ? Quelle garantie voulait-elfe, s'enquit Juda. "Son cachet, son cordon et son bâton". II les lui donna, "puis il vint vers elle et elle devint enceinte de lui."' (Genèse 38:16-18)
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Avant de chercher l'intitulé de Timothée 3:16 dans lequel nous pouvons classer cette histoire malsaine et sordide, tirée du "Livre de Dieu", je me pose la question, comme vous vous la posez sans doute : Quelle morale (?) nos enfants tireront-ils de cette histoire? Car, bien sûr, nous racontons à nos enfants des fables, pas uniquement pour leur plaisir, mais afin qu'ils en retirent quelque leçon. "Le renard et les raisins", "Le loup et l'agneau", "Le chien et son ombre", etc... Que l'histoire soit simple ou stupide, il lui faut une morale.
Le Dr Vernon Jones, un psychologue américain de grand renom, fit quelques expériences sur des groupes d'enfants à qui l'on racontait des histoires. Les héros des histoires étaient les mêmes pour tous les différents groupes d'enfants, mais ils réagissaient différemment selon les groupes. Ainsi, dans un groupe St Georges tuant le dragon faisait fière figure, alors que dans un autre groupe, il fuyait terrorisé et cherchait refuge dans les jupes de sa mère. "Ces histoires ont conduit à certains changements, légers mais permanents, dans le caractère et même dans cette petite cellule scolaire" conclut le Dr Jones.
Quels dégâts ces viols et ces meurtres, ces incestes et ces violences ont-ils causé aux enfants chrétiens ? Les articles que nos journaux quotidiens -leur consacrent nous donnent une idée de leur impact. Si telle est la source de la moralité occidentale, il n'est guère étonnant alors que les méthodistes et les catholiques aient déjà célébré des mariages entre homosexuels dans leurs "Maisons de Dieu", et que 8 000 gays (un euphémisme pour sodomites) se donnent en spectacle à Londres, à Hyde Park, en juillet 1978, pour accueillir les médias de l'information et la TV.
Prenez la Bible et lisez tout le chapitre 38 de la Genèse. Puis, soulignez en rouge tout ce qui justifie cette fin. Nous aboutissons alors au verset 18 : la morale "et elle devint enceinte de lui".
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Trois mois plus tard, Juda apprit que sa belle-fille, Tamar, s'était prostituée et que "la voilà même enceinte à la suite de sa prostitution. Alors, Judo dit : faites-la sortir et qu'elle sQit brûlée" (Genèse 38:24). Juda la renia et demanda qu'elle soit brûlée. Mais la situation se retourna vite contre le vieil homme. La jeune femme fit parvenir à son beau-père ses gages : le cachet, le cordon et le bâton tout en le suppliant de trouver le responsable de sa grossesse. Juda se trouva dès lors dans une situation embarrassante mais dut admettre que sa belle-fille était plus respectueuse de ses devoirs qu'il ne l'avait été : "Et il ne la connut plus "(Verset 26). II est intéressant de comparer te vocabulaire utilisé dans les différentes versions pour relater cette même histoire. Les témoins de Jéhovah, dans leur "Traduction du Nouveau Monde" traduisent la dernière citation ainsi : "Il n'eut plus de relation avec elle, après" (1). Tant de choses furent écrites dans le "Livre de Dieu" sur Tamar que les auteurs des Evangiles l'ont immortalisée dans leur "généalogie de leur Seigneur".
Je ne veux pas vous ennuyer avec des détails, les derniers ver-
sets de la Genèse 38 racontant le droit à la succession, lutte qui a pour cadre les "entrailles" de Tamar et pour acteurs "ses jumeaux". Les juifs ont toujours été très méticuleux pour reconnaître le premier-né qui est le principal héritier testamentaire.
Qui sont les grands vainqueurs de cette course à l'héritage ? Perets et Zerah, fils de Tamar et Juda ? Comment ? La suite nous l'expliquera. Voyons plutôt la morale dé cette histoire. Quelle estelle ? Vous souvenez-vous de Er et Onan, anéantis par Dieu, en raison de leurs péchés ? La leçon que nous en tirons à chaque fois se résume en "punition". Mais à quel objectif, de la liste de Ti-
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mothée, rapprochez-vous l'inceste de Juda et sa progéniture illégitime ? Le "Livre de Dieu" leur accorde une place très honorable et fait de ses bâtards les arrières grands-pères et grands-mères de l' "unique fils que Dieu engendra".
Lisez Matthieu 13. Dans chaque version de la Bible, les chrétiens ont orthographié différemment les noms des personnages par rapport aux noms qui figurent dans l'Ancien Testament (Genèse Chap. 38 à ceux du Nouveau Testament (Matthieu - Chap. 1). Ceci a pour effet d'être perturbant pour le lecteur. Ainsi, l'on passe de Pere à Peretz et de Zerah à Zera et de Tamar à Thamar. Et la morale ? Que Dieu bénisse le crime incestueux de Juda ! Donc, si vous agissez "mal" (Er), Dieu vous fait mourir. Si vous gaspillez la "semence" (Onan), Dieu vous tue. Mais Dieu remercie la belle-fille qui se prostitue (avec Juda) pour assurer la descendance ! Comment qualifier cela dans le "Livre de Dieu" ? Et à quelle catégorie d'acte le rattacher ? 3e vous laisse réfléchir.
1. Doctrine ?
2. Punition ?
3. Correction ?
ou 4. Action pour le bon droit ?
Demandez-leur, aux prêcheurs, aux évangélistes acharnés, aux défenseurs de la Bible, de répondre à cette question et de justifier leur réponse. Car personne ne peut justifier cet acte sordide, cet écrit pornographique. Car il s'agit bien là de "Pornographie".
Georges Bernard Shaw disait: "C'est le livre le plus dangereux qui soit sur terre. Tenez-le sous clé." Ne le laissez pas à portée de mains innocentes. Qui suivit son conseil ? Il n'avait pas l'impact des B.A. (1), des chrétiens "ressuscités".
Au nom de la morale, les chrétiens d'Afrique du Sud ont cen-
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suré le livre "Lady Chatterley" à cause d'un tetragrammaton (un mot de 4 lettre), ce qu'ils auraient probablement fait aussi à la Sainte Bible si celle-ci avait été un livre religieux hindou ou musulman. Mai ils restent impuissant face à leur "saint Livre", leur "salut" en dépend !
Lire la Bible aux enfants conduit à discuter de la moralité du sexe. La Bible peut ainsi refléter l'état d'esprit des censeurs. The Plain Truth (Octobre 1977) |
Lisez Genèse 19 du Verset 30 à la fin, et notez en rouge les mots et expressions s'y rapportant. N'hésitez pas et ne le remettez pas à plus tard. Votre Bible "en couleurs" sera l'héritage inestimable transmis à vos enfants. B. Shaw a raison. Il faut mettre la Bible sous clé, mais elle nous est toutefois utile pour répondre au défi chrétien. Le Prophète de l'Islam disait que "la guerre est une question de stratégie" et la stratégie veut que nous utilisions les armes de nos ennemis pour nous défendre contre "Le Livre" (La Bible). Les professeurs que nous rencontrons sans cesse se référent à la Bible, qui "dit ceci" ou "dit cela", espérant que nous troquions notre "Saint Coran" contre la "Sainte Bible". Ouvronsleur les yeux sur les imperfections de leur "Saint Livre", car ils n'en connaissent que les versets "publicitaires".
Poursuivons "l'histoire" : nuit après nuit, les filles de Loth ennivrèrent leur père et le séduisirent afin de lui assurer une descendance. Un point sur lequel la Bible revient souvent dans la Genèse notamment. De cette filiation incestueuse sortirent les Ammonites et les Moabites pour lesquels le Dieu d'Israël éprouvait une certaine pitié. Plus loin, la Bible nous révèle que ce même Dieu de Pitié a ordonné aux juifs de tuer sans exception les Phillistins - hommes, femmes et enfants. Personne ne fut épargné. Mais ni les Ammonites, ni les Moabites ne furent menacés
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Reprenez et relisez Ezechiel 23, en faisant cet exercice de colonage, dont vous connaissez déjà les règles. Les deux sueurs prostituées, Aholah et Agikuvag. Les détails sexuels font que ce livre rejoint le lot des livres censurés. Dans quelle catégorie vos visiteurs chrétiens "ressuscités" classeraient-ils toute cette débauche ? Certainement pas dans le "Livre de Dieu".
Al-Haj A.D. Ajijola, dans son livre "Le Mythe de la Croix", donne un exposé court mais crucial sur le sophisme de la Bible, ainsi que la crucifixion, en résumé de l'intégralité du christianisme. Aucun étudiant en religion comparative ne peut se passer de cet ouvrage, ni d'ailleurs de "La Bible : Parole de Dieu ou Parole d'Homme ?" dont nous avons déjà parlé.
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ou touchés, car ils descendaient de Loth. (Deutéronome 2:19)
Personne ne peut lire véritablement les passages relatant la séduction que la
mère de Loth, sa sueur ou ses filles exercent sur lui, sans être choqué par
la perversion et le sordide de l'histoire, sauf peut-être quelques pervers qui
se complaisent dans la corruption morale.
suré le livre "Lady Chatterley" à cause d'un tetragrammaton (un mot de 4 lettres),
ce qu'ils auraient probablement fait aussi à la Sainte Bible si celle-ci avait
été un livre religieux hindou ou musulman. Mais ils restent impuissants face
à leur "Saint Livre", leur "Salut" en dépend!
Voyons à présent par quel subterfuge les pères chrétiens ont rejeté la responsabilité des progénitures incestueuses de l'Ancien Testament sur leur Seigneur et Sauveur, Jésus-Christ, dans le Nouveau Testament. Lui qui n'avait pas de généalogie, ils lui en ont fabriqué une. Et laquelle ! Six adultères et rejetons incestueux pour ce Saint Homme de Dieu, ainsi que des femmes et des hommes dignes d'être lapidés, selon la loi divine, et même bannis de la Maison de Dieu pour des générations et des générations ! (1 )
Pourquoi a-t-il fallu que Dieu donne un "père" (Joseph) à Son "Fils" (Jésus) ? Et pourquoi des ancêtres aussi peu dignes ? "En voici toute la beauté", disent les pervers. Dieu aime les pécheurs, aussi n'hésite-t-il pas à lier à leurs noms celui de Son "Fils".
Parmi les quatre auteurs des Evangiles, Dieu en choisit seulement deux pour rendre compte de la généalogie de Son "Fils".
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Afin de faciliter la comparaison entre ces deux listes "inspirées" par Dieu, je n'ai retenu que les noms donnés dans les Evangiles et écarté tout le texte (voir page suivante). Dieu ne "souffle" à Matthieu que 26 noms entre David et son "Fils" Jésus, alors que Luc en donne 41 ! Mais le seul nom que ces deux listes aient en commun est celui de Joseph, et encore Luc en parle-t-il en termes douteux "comme on le pensait, fils de Joseph" (Luc 3:23). Joseph, le charpentier, celui dont le nom resplendit et seul ascendant de Jésus, commun aux deux listes, d'ailleurs parfois contradictoires. Se pourrait-il que ces deux listes émanent de la même source, de Dieu ?
Matthieu et Luc font preuve de zèle en portant en tête de liste le nom du roi David, premier ancêtre de Jésus, ce qui vint renforcer la fausse prophétie qui dit que Jésus doit s'asseoir sur le Trône de son père David (Actes 2:30). Les Evangiles démentent cette prophétie, d'ailleurs ce n'est pas Jésus qui s'assit sur le trône de son père (David) mais Ponce Dilate, un gouverneur romain et de surcroît païen, qui condamna à mort l'héritier (Jésus). Sans importance, disent les évangélistes, "si ce n'est dans ce monde, ce sera dans l'autre, alors il accomplira cette prophétie et 300 autres encore". De par leurs liens ancestraux physiques entre Jésus et David, les auteurs "inspirés" commettent une erreur. Erreur reprise par la Bible. "Un de ses (Da vii3) descendants". (Actes 2:30)
Matthieu 1:6 précise que Jésus était le fils de David par Salomon, alors que Luc 3:31 dit qu'il (Jésus) -est le fils'de David par Nathan. Inutile d'être généalogiste -pour admettre qu'il est mpossible que David suive deux chemins si distincts (Salomon et Nathan) et aboutisse au nom de Jésus ! Ces deux auteurs mentent et nous le savons car Jésus est né d'un miracle, d'où l'homme est exclu. Done,,reconnaître à jésus un ancêtre humain-physique n'est que pure élucubration.
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Bien que cette démonstration soit logique, elle n'atteint pas le chrétien. Prenons un autre exemple, où -il lui sera plus facile d'être objectif.
L'histoire dit que Mohammed, le Prophète de l'Islam, était le fils d'Abraham par Ismaël. Si un écrivain "inspiré" tentait de faire croire à une filiation par l'entremise dIsaac, alors nous n'hésiterions pas à le confondre, car la descendance ne peut suivre deux voies pour aboutir au même nom ! Cette différence est celle qui existe entre Juifs et Arabes.
Dans ce dernier exemple, nous savons que quiconque proclamerait qu'Isaac est le père de Mohammed (Ç) mentirait. Dans l'exemple de Jésus (Pj : Matthieu et Luc sont tous deux suspects. En attendant que les chrétiens choisissent entre ces deux généalogies pour leur "Dieu", les deux évangiles sont à réfuter. La chrétienté n'a pas encore résolu ce mystère vieux de 2 000 ans. Quelle persévérance pourtant ! "Le temps apportera la clé du mystère".
"Pour les athées, il reste des points auxquels les théologiens n'ont pas encore répondu de façon assez satisfaisante. Il subsiste des difficultés dans le texte auxquels les savants sont toujours confrontés. Seule une Bible illettrée nierait ce fait." (The Plain Truth - Juillet 1975)
Nous avons déjà reconnu 85 % de Matthieu et Luc comme émanant de Marc ou "Mystérieux Q" (1). Voyons qui inspira Luc à raconter l'excellent Théophile (Luc 1:13), l'histoire de Jésus (P) (voir page 68 : La préface de Luc à son "Evangile"). Il dit suivre l'exemple d'autres auteurs moins qualifiés que lui pour accomplir cette tâche et qui se contentent d'écrire ce qui se dit de son héros (Jésus). D était sans nul doute mieux préparé pour rédiger ce chef &oeuvre littéraire. '7l m'a semblé bon à moi aussi... d'y mettre de
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GENEALOGIE DE DAVID À JESUS
EN IMAGE (bientôt inch' Allah)
pages 67
L'Evagile selon SAINT LUC Puisque plusieurs ont entrepris de composer un récit des événements
qui se sont accomplis parmi nous. |
pages 68
l'ôrdre par écrit...". Telle est sa justification par rapport à ses prédécesseurs.
Dans l'introduction de "L'Evangile de Saint Luc", J.B. Phillips dit : "Luc reconnait avoir comparé et écrit un sujet déjà existant, mais il semble qu'il ait pu disposer d'informations supplémentaires, dont nous pouvons deviner les sources". Et vous appelez cela la Parole de Dieu ? Achetez "The Gospels in Modem English" (les Évangiles en anglais moderne) par les Éditions Fontana. Faites vites car les chrétiens risquent d'en faire censurer les mots inestimables de Phillips ! Et les auteurs de la RSV risquent aussi d'extirper la "Préface" (1) de leur traduction. C'est décidément une habitude dont j'ai été la victime aussi !
Qui est l'auteur de l'Évangile de St Jean ? Ni Dieu, ni St Jean. Voyons ce qu'il (?) dit parlant de lui (?). Voir page suivante: Jean 19:35 et 21:24-25. Qui est "Celui" et "Son" ? Et "Nous savons" et "Je ne pense". Est-ce celui qui l'abandonne dans le jardin alors qu'il avait tant besoin d'aide. Or, est-ce le 14ème homme autour de la table du "Dernier Repas", celui que Jésus (P) chérissait ? Tous deux se prénommaient Jean. Un prénom alors populaire parmi les juifs et les chrétiens, comme aujourd'hui. Ni l'un, ni l'autre de ces deux Jean n'est l'auteur de cet Évangile. Il est évi dent que nous avons encore affaire à une main anonyme!
Terminons cette recherche de paternité littéraire par l'avis des 32 intellectuels soutenus par leurs 50 confessions. Dieu en est exclu. Dans la RSV de "Collins" des notes inestimables sont publiées quant aux "Livres de la Bible". Page suivante vous trouverez une partie de ces informations. Nous commençons avec la "Genèse" : Le premier Livre de la Bible. Les savants disent à propos de son "Auteur", "Un des cinq livres de Moïse". J'insiste (Suite page 72)
pages 69
REMARQUEZ LES PRONOMS !
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pages 70
GENESIS AUTHOR. One of the "five books of Moses." |
FIRST CHRONICLES A U T H O R . Unknown, probably collected and edited by Ezra. |
EXODUS AUTHOR Generally credited to Moses. |
SECOND CHRONICLES AUTHOR. Likely collected and edited by Ezra |
LEVITICUS AUTHOR . Generally credited to Moses |
EZRA AUTHOR. Probably written or edited by Ezra. |
NUMBERS AUTHOR. Generally credited' to Moses. |
ESTHER AUTHOR. Unknown. |
DEUTERONOMY AUTHOR. Generally credited to Moses. |
JOB AUTHOR. Unknown. |
JOSHUA AUTHOR.Major part credited to Joshua. |
PSALMS AUTHOR.Principally David, though there are other writers. |
JUDGES AUTHOR. Possibly Samuel. |
ECCLESIASTES AUTHOR.Doubtful,but commonly assigned to Solomon. |
RUTH AUTHOR, Not definitely known, perhaps Samuel. |
ISAIAH AUTHOR. Mainly credited to Isaiah. Parts may have been written by others. |
FIRST SAMUEL AUTHOR. Unknown. |
JONAH AUTHOR. Unknown. |
SECOND SAMUEL AUTHOR. Unknown. |
HABAKKUK AUTHOR. Nothing known of the place or time of his birth. |
FIRST KINGS AUTHOR. Unknown. |
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SECOND KINGS AUTHOR. Unknown. |
pages 71
sur "cinq livres de Moïse". Une façon détournée d'admettre que c'est l'oeuvre de Moïse mais que nous (les 32 savants) nous refusons cette idée.
Les 4 livres suivants : "Exode", "Zévitiques", "Nombres" et "Deutéronome". Auteur ? Généralement attribués à Moïse (P), comme pour la Genèse.
Qui est l'auteur du livre ' Josué"? Principalement Josué.
Qui est l'auteur du livre des "Juges" ? Vraisemblablement Samuel.
Qui est l'auteur de "Ruth" ? Pas réellement connu.
Et l'auteur de
· (1) Samuel ? Auteur: inconnu
· (2) Samuel ? Auteur: inconnu
· (1) Roi ? Auteur: inconnu
· (2) Roi ? Auteur: inconnu
· (1) Chroniques ? Auteur: inconnu vraisemblablement...
· (2) Chroniques ? Auteur : vraisemblablement un collectif...
C'est ainsi. Les auteurs de ces livres anonymes sont soit "inconnus"
ou "probablement" ou "vraisemblablement" ou d'origine "douteuse". Pourquoi blâmer
Dieu de cet échec ? Il n'a pas attendu 2 000 ans pour que des bibliophiles érudits
nous apprennent toute 1a vérité sur l'auteur de ces futilités, de ces vanités
et autres idées préconçues juives et de leurs conflits, jalousies et incongruités.
Il dit ouvertement
"Malheur à ceux
qui écrivent le Livre de leurs mains, et qui disent, ensuite, pour en tirer un faible prix "Ceci vient de Dieu !' |
pages 72
Malheur à eux ! A cause de ce que leurs mains ont écrit à cause de ce qu'ils ont fait." (1) |
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(Saint Coran 2:79) |
Nous aurions pu débuter ce livre par le verset coranique cidessus et le terminer par lui, satisfait ainsi de ce que Dieu ait pu donner son avis sur la question : "La Bible est-elle la Parole de Dieu ?" Mais nous laissons encore à nos frères chrétiens l'occasion d'étudier cette question aussi objectivement qu'ils le souhaitent (2) afin qu'ils révisent tous leur jugement. Et le Saint Coran ? Est-il la Parole de Dieu ? L'auteur de ce livre répond à cette question de manière scientifique dans son livre "Le Coran, miracle ultime".
pages 73
Le lecteur se rend compte à présent, s'il est assez ouvert d'esprit, que la Bible en fait n'est pas réellement ce que les protagonistes du christianisme prétendent qu'elle est.
Depuis près de 40 ans, on me demande d'où me vient cette connaissance profonde de la Bible et du christianisme.
A vrai dire, si je suis considéré comme un musulman expert de toutes les questions sur le judaïsme et le christianisme, c'est que j'y ai été conduit par la force des choses.
C'était en 1939. J'étais alors vendeur à la mission Adam, situé près d'un séminaire chrétien du même nom. J'étais ainsi que mes collègues musulmans la cible préférée de ces aspirants à l'habit religieux. Pas un jour ne se passait sans que nous essuyions des insultes portant sur l'Islam, le Saint Prophète (Ç) et le Coran.
Seulement âgé de 20 ans, je passais des nuits blanches à me morfondre de ne pouvoir cire en mesure de répondre à ces insultes, de défendre Mohammed (Ç), la miséricorde de l'Humanité. Je déciciai donc d'étudier (e Coran, la Bible, etc... Le livre "Izharul haq" fut décisif pour moi. Quelques temps après, j'étais en mesure d'inviter les missionnaires du Collège de la Mission Adam et de leur en imposer. Ils découvraient !'Islam et son Saint Prophète
pages 74
Je suis perplexe en voyant comment tant de musulmans imprudents se laissent attaqués par des évangélistes chrétiens qui, menant des campagnes de porte-à-porte, profitent de l'hospitalité proverbiale du musulman pour proférer des remarques insidieuses conte leur croyance.
Je suis donc déterminé à inciter les musulmans à se défendre eux-mêmes, en les armant avec un minimum de connaissances, afin de contrecarrer l'évangélisateur virulent, le colporteur du christianisme, l'insulteur impudent de l'Islam et de ses Saints Apôtres. J'ai donc entrepris, en toute humilité, d'organiser des conférences pour montrer aux masses musulmanes qu'elles n'avaient rien à craindre des attaques des chrétiens. Mes conférences s'adressaient également à ceux-ci, car témoignant de la véracité de l'Islam et des contrefaçons qui s'étaient immiscées dans les vrais enseignements de Jésus (P).
Au cours des siècles passés, les missionnaires chrétiens ont attaqué les musulmans sur plusieurs points auxquels, à ma connaissance, ils ont répondu au moins partiellement. Peut-être est-ce aussi la volonté d'Allah que je réponde à ces détracteurs de l'Islam, ne serait-ce qu'en partie. Il est important de ne pas se soustraire à cette responsabilité.
C'est donc ce genre de défi qui vient effleurer l'esprit de Viz Gao G. Harris, auteur de "Comment conduire les musulmans vers le Christ". Ce missionnaire qui tenta de convertir les musulmans chinois dit (à la page 15 de son ouvrage), de cette façon arrogante et condescendante propre aux occidentaux, dans le chapitre "La théorie ou l'accusation de corruption"
"A présent, voici la plus lourde accusation du monde musul-, man vis-à-vis des Écritures chrétiennes. Cette accusation comporte trois aspects
pages 75
1. Les écritures chrétiennes ont subi tant de modifications qu'elles ne ressemblent glus, ou si peu, à 17njil dû Coran. On peut alors se demander : Qu'estce qm a donc modifié, changé ? Pouvez-vous comparer un exemplaire de 17njîl, le vrai, avec le mien ? A quelle date l'Inp'"1, le vrai, était-il lisible ?
2. Nos Evangiles ont été corrompus. Mous estimes avoir
le droit de poser les 5 questions qui suivent
a) Cette corruption, ou cette modification était-elle intentionnelle
?
b) Pourriez-vous, dans ma Bible, me citer un de ces passages ?
c) Quel en était le texte original ?
d) Quand, qui, comment et pourquoi cette corruption et cette modification 7
e) Cette corruption touche-t-elle le fonds ou la forme ?
3. Nos Évangiles ne sait que de faut substituts de 17njî1 original. Ou nos Évangiles sont l'oeuvre de l'homme, et non l'1njîl noble transmis par Jésus. Mais, après avoir posé quelques questions, la situation est plus claire : le musulman qui pore ces accusations ignore tout de la Bible et du Nouveau Testament, tels qu'ils se présentaient alors.
Avant de poursuivre, il convient de se souvenir que lorsqu'un objecteur envisage de soulever la futilité de cette accusation il faudrait lui enseigner nos Écritures, afin que nos e, fJ`'orts soient positifs et non négatifs."
Nous, musulmans, n'avons-nous pas de réponse à ces ques tions ? Si vous avez lu ce livre alors convenez que ce que dit Géo. G. Harris n'a aucun sens. Je peux le prouver par quelques pages tirées de la Bible.
Dans son livre, page 16, Géo. G. Harris enseigne à ses camarades une règle fondamentale afin de répondre de façon définitive aux musulmans
"Dans ce chapitre, nous supposons que les musulmans ont eux-mêmes évoqué la question de l'authenticité et de la sincérité de nos Écritures. Si cela est le cas, alors avant de défendre notre position, souvenons-nous de cette règle aussi fondamentale. La charge de la preuve revient aux musulmans." (1)
pages 76
Dieu m'est témoin qu'au cours de ces 40 années durant lesquelles j'ai réfuté l'authenticité de la Bible, que les chrétiens réclament, j'ai été l'heureux vainqueur.
Sachez que nous, musulmans, ne frapperons pas aux portes pour vendre notre religion, alors que les chrétiens de toutes confessions font irruption dans notre vie privée, rompant le calme, profitant de notre hospitalité pour harceler le musulman sans défense.
Ceux qui craignent de dire la vérité lorsque ces chrétiens les défient, qui osent même insulter notre bien-aimé Nabi Mohammed (Ç), devraient revoir leur Eimann.
Mes conférences interrogent ces missionnaires furtifs qui "forcent les portes" des maisons et le coeur des musulmans imprudents et qui interfèrent dans les affaires d'autrui.
Les conférences doivent aussi permettre de restaurer la dignité spoliée du musulman, contrariée par les attaques sans pitié des chrétiens. Demandez aux musulmans de Chatsworth, Hanover Park ou Riverlea (1) s'ils ne subissent pas la tyrannie de certains missionnaires.
Si mon livre "La Bible, est-elle la Parole de Dieu ?" trouve une place dans les foyers musulmans et se pose en rempart contre la menace des missionnaires, alors mes efforts ne seront pas vains.
La plus grande récompense serait qu'un des disciples de Jésus (P) suive la voie de la vérité et s'éloigne de toutes les contrefaçons et du mensonge.
La plus grande des récompenses serait qu'Allah Tout-Puissant (qu'Il me guide et m'accorde Sa miséricorde, Sa grâce et Son pardon) accepte que je Lui dédie mes efforts en toute humilité.
pages 77
Les traductions des citations coraniques ont été tirées de l'Essai d'interprétation du Coran inimitable. Traduction par Denise
P Masson, revue par D- Sobhi al-Saleh, Gallimard, Bibliothèque de la Pléïade 1967.
Les traductions des citations bibliques ont été tirées de "La Sainte Bible", traduite d'après les textes originaux hébreu et grec. Nouvelle version Segond Révisée. Société biblique Française, Paris 1978.