85 - Le devoir de garder le secret

Dieu le Très-Haut a dit:

1. Chapitre 17 - verset 34: «Respectez vos engagements car on vous en demandera certainement compte».

Quant aux Hadiths:

685. Selon Abou Sa'id Al Khoudri , le Messager de Dieu a dit: «Le jour de la résurrection, l'homme qui aura la plus mauvaise position auprès de Dieu est celui qui a eu avec une femme des rapports (en secret) et qui le divulgue par la suite».

686. Selon 'Abdullàh Ibn 'Omar , quand sa fille Hafsa devint veuve, 'Omar dit: «J'ai rencontré 'Othmàn Ibn 'Affân et je lui ai proposé la main de Hafsa. Je lui dis: «Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa, la fille de 'Omar». Il dit: «Je vais y réfléchir». Je restai à attendre sa réponse trois nuits, puis il me rencontra et me dit: «J'ai jugé bon de ne pas me marier ce jour-ci». Je rencontrai ensuite Abou Bakr Assiddiq et lui dis: «Si tu veux, je te donne en mariage Hafsa, la fille de 'Omar». Abou Bakr garda le silence et ne me donna aucune réponse. Aussi je lui en voulus plus qu'à 'Othmàn. J'attendis ainsi plusieurs nuits et voilà que le Prophète me demanda sa main et je la lui accordai. Abou Bakr me rencontra alors et me dit: «Tu as sans doute éprouvé quelque ressentiment à mon égard de ne t'avoir rien répondu quand tu m'avais proposé la main de Hafsa». Je dis: «Oui». Il dit: «La seule chose qui m'a empêché de répondre à ta proposition était que j'avais su que le Prophète avait cité Hafsa et je n'étais pas homme à dévoiler le secret du Messager de Dieu . Si le Prophète me l'avait laissée, je l'aurais acceptée». (Al Boukhàri)

687. "Âisha rapporte: «Nous étions, les épouses du Prophète , chez lui. tout à coup arriva Fâtima ressemblant tout à fait dans sa démarche au Messager de Dieu . Quand il la vit, il l'accueillit avec joie et lui dit: «Bienvenue à ma fille». Puis il la fit asseoir à sa droite (ou à sa gauche). Ensuite il lui dit quelque chose à l'oreille qui la fit pleurer à chaudes larmes. Quand il remarqua son désespoir, il lui dit autre chose à l'oreille et elle se mit à rire. Je lui dis: «Ainsi le Messager de Dieu t'a donné la préférence sur ses propres épouses pour te faire ses confidences et, avec cela, tu pleures?» Quand le Messager de Dieu se leva, je demandai à Fâtima: «Que t'a dit le Messager de Dieu ?» Elle dit: «Je ne suis pas femme à dévoiler le secret du Messager de Dieu ». Quand le Messager de Dieu mourut, je lui dis: «Je t'adjure par le respect que tu me dois de me dire maintenant ce que t'a confié le Messager de Dieu ». Elle dit: «Maintenant oui. Quand il me parla en secret la première fois, il m'avait annoncé que l'Ange Gabriel lui faisait d'habitude réciter le Coran une ou deux fois par an. Or il venait de le lui faire réciter deux fois de suite» et je pense, dit-il, fermement que le terme de ma vie est désormais tout proche. Aussi, crains Dieu (de ne pas te révolter contre Sa décision) et arme-toi de patience car tu as en moi le meilleur ascendant». C'est alors que je versai les larmes que tu as vues. Quand il remarqua mon désespoir il me fit une deuxième confidence et me dit: «O Fàtima! Ne serais-tu pas satisfaite d'être la première dame des Croyants (ou la première dame des femmes de cette nation)?» Et je ris donc comme tu l'as vu». (ura version de Mouslim)

688. Selon Thàbet, Anas rapporte ceci: «Le Messager de Dieu vint, alors que je jouais avec d'autres enfants. Il nous salua et m'envoya en mission. Ma mère fut inquiétée de mon retard et me demanda à mon retour à la maison: Qu'est-ce qui t'a retenu?». Je lui dis: «Le Messager de Dieu m'a envoyé faire une mission». Elle me dit: «Et de quoi s'agissait-il?» Je lui dis: «C'est un secret». Elle dit: «Surtout ne dévoile à personne le secret du Messager de Dieu » Anas dit à Thàbet: «Par Dieu, si j'avais révélé ce secret à quelqu'un d'autre avant toi, je t'en aurais parié». (Mouslim et Al Boukhàri)

 

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