109 - Où il est recommandé de manger avec trois doigts (le pouce, l'index et le majeur), de se lécher les doigts avant de les essuyer, de lécher ce qui reste collé au plateau, de manger la bouchée qui tombe et d'en effacer la trace, après s'être léché les doigts, avec le bras, le pied ou autre chose

748. Selon Ibn 'Abbâs , le Messager de Dieu a dit: «Quand l'un de vous mange, qu'il ne s'essuie pas les doigts avant de les avoir léchés ou de les faire lécher par un autre».

749. Ka'b Ibn Màlek a dit: «J'ai vu le Messager de Dieu manger avec trois doigts. Une fois qu'il avait fini de manger, il les léchait». (Mouslim)

750. Selon Jàber , le Messager de Dieu a ordonné de se lécher les doigts et de lécher le plat. Il disait: «Vous ne savez pas dans quelle partie de votre manger se trouve la bénédiction de Dieu». (Mouslim)

751. Encore selon lui, le Messager de Dieu a dit: «Quand l'un de vous laisse tomber une bouchée, qu'il la ramasse, l'essuie et la mange sans la laisser au Diable. Qu'il ne s'essuie pas les doigts à la serviette avant de les avoir léchés car il ne sait pas dans quelle partie du manger se trouve la bénédiction de Dieu». (Mouslim)

752. Toujours selon lui, le Messager de Dieu a dit: «Le Diable ne cesse d'épier l'un de vous dans tout ce qu'il fait jusqu'à ce qu'il se trouve à ses côtés quand il mange. Quand l'un de vous laisse tomber une bouchée, qu'il la ramasse, l'essuie et la mange sans la laisser au Diable. Une fois qu'il a fini de manger, qu'il se lèche les doigts car il ne sait pas dans quelle partie du manger se trouve la bénédiction de Dieu».

753. Anas rapporte que le Messager de Dieu , une fois qu'il avait mangé quelque chose, se léchait les trois doigts et disait: «Quand l'un de vous laisse tomber une bouchée, qu'il la ramasse, l'essuie et la mange sans la laisser au Diable». Il leur a ordonné de racler le fond du plateau en leur disant: «Vous ne savez pas dans quelle partie du manger se trouve la bénédiction de Dieu». (Mouslim)

754. Sa'id Ibn Al Hàreth rapporte qu'il a interrogé Jaber sur la nécessité de refaire ses ablutions après avoir mangé un aliment cuit au feu. Il lui dit: «Cela n'est pas nécessaire. Du temps du Prophète , nous ne trouvions que rarement ces repas cuits. Quand nous en trouvions nous n'avions pour serviette que les paumes de nos mains, nos avant-bras et nos pieds. Juste après nous faisions la prière sans pour cela refaire nos ablutions». (Al Boukhâri)