183 - Le devoir de recommander la lecture de certains chapitres et versets particuliers
1009. Râfe' Ibn Al Mou'alla rapporte: «Le Messager de Dieu
m'a dit: «Veux-tu que je t'apprenne le plus grand chapitre
du Coran avant que tu ne sortes de la mosquée?» Il me prit par la main et lorsque nous étions sur le point de sortir, je lui dis: «O
Messager de Dieu! Tu m'as dit que tu pouvais m'enseigner le plus grand chapitre dû-Coran». Il dit: «(II s'agit) du premier chapitre
(«La louange est à Dieu, Seigneur et Maître des univers»). C'est en effet ce chapitre qui est «les sept répétés et le très grand
Coran «que Dieu m'a donnés». (Al Boukhàri)
1010. Selon Abou Sa'id Al Khoudri , le Messager de Dieu
a dit à propos du chapitre 112 («Dis: «C'est Lui Dieu, seul et
unique...»): «Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, ce chapitre équivaut au tiers du Coran». Dans une autre version: «Le
Messager de Dieu
dit à ses Compagnons: «Est-ce que l'un de vous est capable de lire chaque nuit le tiers du Coran?» Ils
trouvèrent la chose peu aisée et dirent: «Qui de nous est capable de cela? O Messager de Dieu!» Il dit: «Le chapitre 112 (Dis:
«C'est Lui Dieu, seul et unique. Dieu, le recours suprême et efficient...»), représente le tiers du Coran». (Al Boukhâri)
1011. Selon lui encore, un homme entendit quelqu'un réciter le chapitre 112 et le répéter. Le lendemain matin il alla trouver le
Messager de Dieu et lui rapporta la chose. Cet homme semblait donner peu d'importance à ce court chapitre. Le Messager
de Dieu
lui dit: «Par Celui qui tient mon âme dans Sa Main, ce chapitre équivaut au tiers du Coran». (Al
Boukhâri)
1012. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu
dit à propos du chapitre 112: «II équivaut au tiers du Coran».
(Mouslim)
1013. Selon Anas , un homme dit: «O Messager de Dieu! J'aime ce chapitre: «Dis: «C'est Lui Dieu, seul et unique...». Il lui
dit: «Ton amour pour lui t'a déjà fait entrer au Paradis». (Attirmidhi et Al Boukhâri)
1014. Selon 'Oqba Ibn 'Amr , le Messager de Dieu
a dit: «N'as-tu pas vu des versets descendus cette nuit dont on n'a
jamais vu de pareils? Ce sont les deux derniers chapitres du Coran (Dis: «Je me mets sous la protection du Maître des aurores qui
éclatent...») et (Dis: «Je me mets sous la protection du Maître des Humains...»). (Mouslim)
1015. Abou Sa'id Al Khoudri a dit: «Le Messager de Dieu
se mettait sous la protection de Dieu contre le génie et le
mauvais œil jusqu'à ce que descendirent les deux derniers chapitres du Coran destinés à protéger contre ces deux fléaux. Lorsque
ces deux chapitres furent révélés, il se contenta de les réciter sans prononcer d'autres formules». (Attirmidhi)
1016. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu
a dit: «Parmi les chapitres du Coran il en est un de trente versets
qui intercéda en faveur d'un homme qu'il sortit ainsi de tous ses péchés. C'est le chapitre 67, «Le royaume». (Abou
Dawùd et Attirmdidhi)
1017. Selon Abou Mas'ûd Al Badrî , le Prophète
a dit: «Celui qui lit au cours de la nuit les deux derniers versets du
chapitre 2 (la Vache) trouve en eux une protection suffisante contre tout mal». Ou: cela le dispensera de veiller toute sa nuit en
prière. (ura)
1018. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu
a dit: «Ne laissez pas vos maisons se transformer en tombes (par le
manque de lecture du Coran qui y met de la vie). Le Diable se sauve loin de la maison où est lu le chapitre 2 (La vache)».
(Mouslim)
1019. Selon Oubey Ibn Ka'b , le Messager de Dieu
a dit: «O Abâ Al Mondher! Sais-tu quel plus grand verset du Coran
tu possèdes?» Je dis: «Dieu, nulle divinité autre que Lui, Le Vivant qui veille éternellement à la bonne marche de toute chose...».
(Chapitre 2 - verset 255)». Il me tapa sur la poitrine et me dit: «Félicite-toi de ton savoir, ô Abà Al Mondher!». (
Mouslim)
1020. Abou Hourayra a dit: «Le Messager de Dieu
m'a confié la garde des aumônes du mois du jeûne (Ramadan). Un
voleur vint en prendre quelque chose. Je mis la main sur lui et lui dis: «Je vais certainement te livrer à la justice du Messager de
Dieu
». Il dit: «Je suis dans le besoin, j'ai une famille à nourrir et je souffre d'une grande indigence». Je le laissai partir et le
lendemain matin le Messager de Dieu
me dit: «O Abou Hourayra! Qu'a fait hier ton prisonnier?» Je lui dis: «O Messager de
Dieu! Il s'est plaint d'une grande indigence et d'une famille à sa charge, si bien que j'eus pitié de lui et le laissai partir». Il dit: «En
réalité il t'a menti et il reviendra». Je sus de l'affirmation du Messager de Dieu
qu'il allait effectivement revenir. Je me suis
mis aux aguets et il vint encore une fois voler de la nourriture» Je lui dis: «Cette fois je vais certainement te soumettre à la justice
du Messager de Dieu
». Il me dit: «Laisse-moi en liberté car je suis dans le besoin et j'ai une famille à nourrir. Je te promets
de ne plus revenir». J'eus pitié de lui et le laissai partir. Le lendemain matin le Messager de Dieu
me dit: «O Abou Hourayra!
Qu'a fait hier ton prisonnier?» Je dis: «O Messager de Dieu! Il s'est plaint d'un grand besoin et d'une famille à nourrir. ^ J'eus pitié
de lui et le laissai partir». Il dit: «II t'a menti et il reviendra». Je me mis pour la troisième fois aux aguets et il revint voler de la
nourriture. Je le saisis et lui dis: «Cette fois je vais bien te livrer à la justice du Messager de Dieu
. C'est la troisième fois que
je t'y prends. A chaque fois tu promets de ne plus revenir et tu reviens!». Il dit: «Laisse-moi partir cette fois encore et je
t'apprendrai des paroles qui t'attirent la bonté de Dieu». Je lui dis: «Que sont donc ces paroles?» Il dit: «Quand tu entres dans ton
lit, récite le verset «du Trône» (Chapitre 2 – verset 255). Ce verset ne cessera pas de te protéger par ordre de Dieu et le Diable
ne t'approchera pas jusqu'au lendemain matin». Je le lâchai comme convenu et le lendemain matin le Messager de Dieu
me
dit: «Qu'a fait hier ton prisonnier?». Je dis: «O Messager de Dieu! Il a prétendu m'apprendre des paroles qui m'attirent la bonté de
Dieu et je le lâchai». Il dit: «Et que sont ces paroles?» Je dis: «II m'a dit: «Quand tu entres dans ton lit récite le verset du Trône
du début à la fin et il ajouta: «Ce verset ne cessera pas de te protéger par ordre de Dieu et le Diable ne t'approchera pas jusqu'au
matin». Le Prophète
dit: «II t'a effectivement dit la vérité bien que ce soit un très grand menteur. Sais-tu, ô Abou Hourayra!,
à qui tu avais affaire durant ces trois nuits?». Je dis: «Non». Il dit: «Cet homme est un démon». (Al Boukhârî)
1021. Selon Abouddardà , le Messager de Dieu
a dit: «Celui qui apprend par cœur les dix premiers versets du
chapitre «La caverne» sera à l'abri de la tentation de l'Imposteur». (Mouslim)
1022. Ibn 'Abbàs rapporte: «Alors que l'Ange Gabriel
était assis auprès du Prophète
, voilà qu'il entendit un bruit
venant d'en haut. Il leva la tête et dit: «C'est une porte du ciel qui vient de s'ouvrir aujourd'hui et jamais elle ne s'est ouverte
avant ce jour». A travers cette porte descendit un Ange et Gabriel dit: «Voilà un Ange qui vient de descendre sur terre et il n'y est
jamais descendu avant ce jour». L'Ange les salua et dit à Mohammad
: «Félicite-toi de deux lumières que Dieu t'a données
et qu'il n'a données à aucun prophète avant toi. Ce sont: Le Prélude du Livre (Chapitre I) et les deux derniers versets du chapitre 2
(la Vache). Tu ne liras pas une seule lettre de ces versets sans obtenir aussitôt les bonnes choses qui y sont demandées à Dieu
pour les Croyants». (Mouslim)