290 - L'interdiction de regarder toute femme qu'on pourrait légalement épouser (autre que la mère, la sœur, la fille, la tante etc...) ou le beau jeune homme imberbe sans nécessité légitime

Dieu le Très-Haut a dit: 1. Chapitre 24 - verset 30: «Dis aux Croyants de retenir un peu de leurs regards».

2. Chapitre 17 - verset 36: «L'ouïe, la vue et le cœur, tout cela aura à en rendre compte».

3. Chapitre 40 - verset 19: «II sait le moindre regard qui trahit et ce que cachent les poitrines».

4. Chapitre 89 - verset 14: «Ton Seigneur ne laisse rien échapper à Son observation vigilante».

1622. Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit: «II a été écrit pour le fils d'Adam sa part d'adultère qu'il doit commettre sans aucun doute:
— Les deux yeux, leur adultère est le regard.
— Les deux oreilles, leur adultère est l'audition.
— La langue, son adultère est le parler.
— La main, son adultère est de s'emparer par force de ce qui ne lui appartient pas.
— Le pied, son adultère est de marcher vers les endroits interdits.
— Le cœur penche et souhaite et c'est le sexe qui obéit à ces penchants ou qui les fait mentir». (Al Boukhàri)

1623. Selon Abou Sa'id Al Khoudri , le Prophète a dit: «Méfiez- vous de la manie de vous asseoir dans les rues!». Ils dirent: «O Messager de Dieu! Nous ne pouvons nous passer de ces réunions, car c'est là que nous parlons entre nous». Le Messager de Dieu leur dit alors: «Si vous tenez absolument à vous asseoir dans la rue, donnez à la rue au moins ses droits». Ils dirent: «Et quels sont ses droits? 0 Messager de Dieu!» Il dit: «Baisser les regards. S'abstenir de faire le mal. Prescrire le bien. Proscrire le mal». (ura)

1624. Zeyd Ibn Sahl rapporte: «Nous étions une fois assis sur l'une des places de la ville, en train de bavarder entre nous. Le Messager de Dieu vint à passer. Il s'arrêta devant nous et nous dit: «Qu'avez-vous à vous asseoir dans les voies publiques?» Nous dîmes: «Nous ne nous sommes réunis pour aucun mal, mais seulement pour parler de questions scientifiques et d'autres choses permises».Il dit: «Si vous tenez absolument à vous y asseoir, donnez au moins à la rue ses droits:
— Baisser les regards.
— Rendre le salut.
— Ne dire que du bien. (Mouslim)

1625. Jarir a dit: «J'ai interrogé le Messager de Dieu sur le regard fortuit. Il me dit: «Détourne-le aussitôt après». (Mouslim)

1626. Oum Salama rapporte: «J'étais chez le Messager de Dieu alors qu'il avait auprès de lui Maymùna. A ce moment arriva (l'aveugle) Ibn Oummi Maktùm et ce après qu'on nous avait ordonné de porter le voile. Le Prophète nous dit: «Voilez-vous à lui». Nous dîmes: «O Messager de Dieu! N'est-il pas aveugle ne pouvant donc ni nous voir, ni nous reconnaître?» Le Prophète dit: «Et vous deux, êtes-vous donc aveugles, ne pouvant pas le voir?» (Abou Dawùd et Attirmidhi)

1627. Selon Abou Sa'id , le Messager de Dieu a dit: «Il n'est pas permis à l'homme de regarder les parties d'un autre homme ni à la femme de regarder les parties d'une autre femme. Il n'appartient pas à deux hommes de se couvrir nus avec un même drap. De même qu'il n'appartient pas à deux femmes de se couvrir nues avec un même drap». (Mouslim)