355 - L'interdiction au citadin de vendre pour le campagnard et de sortir à la rencontre des caravanes. L'interdiction de casser le marché de son frère ni de demander la main de sa promise sauf avec sa permission ou s'il y renonce de son propre gré

1775. Selon Anas , le Messager de Dieu a interdit au Citadin de vendre pour le campagnard même s'il est son frère germain. (ura)

1776. Selon Ibn 'Omar , le Messager de Dieu a dit: «Ne sortez pas à la rencontre des marchandises avant qu'on ne les décharge dans les marchés». (URA)

1777. Selon Ibn 'Abbàs , le Messager de Dieu a dit: «Ne sortez pas au devant des caravanes et que le citadin ne vende pas pour le campagnard». Tàwùs lui demanda: «Que veut dire la vente du citadin pour le campagnard?» Il dit: «Qu'il lui sert d'intermédiaire». (ura)

1778. Selon Abou Hourayra , le Messager de Dieu a interdit au citadin de vendre pour le campagnard. Il a interdit aussi les enchères truquées, de même que de casser le marché de son frère ni de demander la main de sa promise. Il a interdit à la femme de chercher à faire divorcer sa sœur (= sa prochaine) pour lui prendre son mari.

Dans une autre version: II a interdit d'aller à la rencontre des caravanes et au citadin de vendre pour le campagnard. Il a interdit à la femme de poser comme condition de son acceptation d'épouser un homme qu'il répudie sa première femme (sa sœur). Il a interdit toute surenchère après la conclusion du marché. Il a interdit les enchères truquées et de ne pas traire la bête à vendre pour que ses mamelles paraissent grosses. (ura)

1779. Selon Ibn 'Omar , le Messager de Dieu a dit: «Que l'un de vous ne casse pas le marché de son frère et qu'il ne demande pas la main de sa promise sauf avec sa permission». (ura)

1780. Selon 'Oqba Ibn 'Amer , le Messager de Dieu a dit: «Le Croyant est le frère du Croyant. Il n'est pas permis à un Croyant de casser le marché de son frère ni de demander la main de sa promise sauf s'il y renonce de son propre gré». (Mouslim)