LE PROPHETE
Mohammed
La bataille de Badr (An 2 de l'hégire)
D'après Ibn Djourayh, Ibn Abbas (P.A.a) a dit : « Au cours de la bataille de Badr, Iblis se présenta à la tête de ses soldats, drapeau à la main, pour apporter son soutien aux polythéistes. Il fit croire à ces derniers que personne ne pouvait les vaincre et leur fit savoir qu'il était leur protecteur. Quand les belligérants se rencontrèrent et que Satan se rendit compte que les anges étaient venus en renfort, il prit la fuite en disant : je vois ce que vous ne voyez pas ... (Voir le tafsir d'Ibn Kathir, 2/318).
D'après Rifâ`a ibn Râfi` (qu'Allah soit satisfait de lui), Gabriel se rendit auprès du Prophète (pbAsl) et lui dit: "Comment considérez-vous ceux qui ont assisté à la bataille de Badr?" Et le Prophète (pbAsl) de répondre: "Comme faisant partie des meilleurs musulmans." Gabriel répliqua: "Tout comme les anges qui ont assisté à la bataille." (Al-Boukhârî)
Lettre du Prophète (saws) à Héraclius l'invitant à embrasser l'Islam
Abou Sufyân a dit : "Durant la période de trêve que j'ai (etant encore polythéiste) conclue avec l'Envoyé d'Allah, je partis en voyage.
J'étais alors en Syrie, lorsqu'on apporta une lettre adressée de l'Envoyé d'Allah à Héraclius. Dihya Al-Kalbî avait été chargé de la remettre au gouverneur de Bossra, qui à son tour devait la remettre à Héraclius. Héraclius demanda alors : "Y a-t-il quelqu'un qui soit proche de cet homme présumant être un Prophète ?".
On lui répondit que oui. Sur ce, on me manda avec quelques-uns des Qoraychites.
Nous entrâmes chez Héraclius et il nous fit asseoir devant lui en disant : "Lequel d'entre vous est le plus proche de cet homme qui prétend être un Prophète ?".
Abou Sufyân répondit : "C'est moi".
On me fit alors asseoir devant lui et mes compagnons derrière moi. Puis il manda son interprète et lui dit : "Dis-leur que je vais interroger cet homme au sujet de celui qui prétend être un Prophète, si cet homme ment, ses compagnons doivent relever ses mensonges".
Abou Sufyân dit (tout bas) : "Par allah! Si je ne craignais pas d'être qualifié de menteur, j'aurais forgé des mensonges au sujet du Prophète".
Il (Héraclius) demanda à son interprète : "Interroge-le : Quel rang occupe sa famille (du Prophète) parmi vous ?".
Je répondis : "Elle jouit d'une grande considération".
Puis il dit : "L'un de ses ancêtres, était-il un roi ?".
- "Non", répondis-je.
- "Le traitiez-vous de menteur avant qu'il ait tenu de tels propos ?".
- "Non".
- "Ceux qui le suivent, sont-ils des honorables ou des humbles ?".
- "Ils sont plutôt des humbles".
- "Leur nombre s'accroît-il ou bien diminue ?".
- "Il s'accroît".
- "Quelqu'un de ceux qui ont embrassé sa religion, l'a-t-il ensuite abandonnée en la répugnant ?".
- "Non, aucun".
- "L'avez-vous combattu ?".
- "Oui".
- "Quel a été le résultat de cette guerre entre vous et lui ?".
- "La guerre entre nous a eu des alternatives : tantôt il l'emporta et tantôt nous l'emportions".
- "Trahit-il ses engagements ?".
- "Non, mais nous sommes en trêve avec lui et nous ignorons ce qu'il peut y faire".
Le transmetteur ajoute : Par allah, je n'ai pas pu insinuer un mot autre de ce que je viens de dire.
Il (Héraclius) poursuivit : "Y a-t-il quelqu'un autre que lui qui a déjà tenu de tels propos ?".
- "Non".
- "Eh bien ! Je t'ai demandé au sujet du rang de sa famille et tu as répondu qu'elle jouit d'une grande considération, ainsi sont les familles de tous les prophètes qui l'ont devancé.
Je t'ai demandé si quelqu'un de ses ancêtres était un roi et tu as présumé que non. Je me suis dit alors : si l'un de ses ancêtres avait régné, il aurait cherché le trône de ses ancêtres.
Je t'ai ensuite questionné au sujet de ceux qui le suivent, tu as répondu qu'ils sont les humbles et en réalité, ils sont eux qui suivent toujours les prophètes.
Je t'ai également demandé si vous le traitiez de menteur avant qu'il ne tienne de tels discours, tu as prétendu que non et j'ai constaté que celui qui s'abstient de mentir aux hommes, tient forcément à ne pas mentir sur Allah.
Et lorsque je t'ai demandé si quelqu'un après avoir embrassé sa religion l'abandonna et la répugna, tu as répondu que non, ainsi est la foi quand elle pénètre les cours.
Je t'ai aussi demandé si le nombre de ses adeptes augmente ou diminue, tu as répondu qu'il augmente, ainsi est la foi qui s'accroît jusqu'à ce qu'elle devienne parfaite.
Je t'ai également demandé si vous avez mené la guerre contre lui, tu as répondu que vous l'avez combattu et que la guerre a eu des alternatives entre vous, tel est le cas de tous les Envoyés qui sont mis à l'épreuve mais qui, à la fin triomphent.
Je t'ai demandé s'il trahit ses engagements et tu as répondu qu'il ne les trahit point, tel est le cas des Envoyés, ils tiennent à leurs engagements.
Enfin, je t'ai demandé si quelqu'un avant lui a tenu de tels discours, tu as répondu que non et je me suis dit : si quelqu'un avant lui avait tenu les mêmes propos, donc il ne fait qu'imiter ses prédécesseurs".
Il (Héraclius) ajouta : "Que vous ordonne-t-il donc ?".
- "Il nous ordonne de faire la prière (Salâ), de verser l'aumône légale (Az-Zakâ), de tenir les liens de parenté et d'être chastes".
- "Si ce que tu viens de dire est vrai, il doit être un prophète. De ma part, je savais qu'un prophète apparaîtrait, mais je ne savais pas qu'il serait des vôtres. Et si je pouvais me rendre chez lui, j'aurais bien aimé sa rencontre. Enfin, si j'étais auprès de lui, j'aurais lavé ses pieds (par révérence) et il aurait dominé même la place où je mets mes pieds".
Puis il ordonna qu'on lui apporte la lettre de l'Envoyé d'Allah () et il la lut : "Au nom d'Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. De Muhammad, l'Envoyé d'Allah à Héraclius le chef des Romains. Salut à quiconque suit la bonne voie. Ensuite, je t'appelle à l'islam. Convertis-toi à l'islam, tu trouveras le salut et Allah te donnera une double récompense, mais si tu te détournes (de l'islam), tu seras chargé des péchés de ceux qui, de ton peuple, te suivront : {O gens du Livre, venez à une parole commune entre nous et vous : que nous n'adorions qu'Allah, sans rien Lui associer et que nous ne prenions point les uns les autres pour seigneurs en dehors d'Allah. Puis s'ils détournent le dos, dites : 'Soyez témoins que nous, nous sommes soumis}. Le transmetteur (lui-même Abou Sufyân) ajoute : Lorsque Héraclius finit la lecture de la lettre, des voix s'élevèrent et un grand tumulte se produit dans son entourage et on nous fit sortir. Je dis alors à mes compagnons quand nous fûmes dehors : "L'affaire d'Ibn Abou Kabcha (désignant ironiquement le Prophète) a pris de l'importance puisque le roi des Banû Al-'Asfar (les Romains) le redoute".
Et je ne cessai d'être convaincu que l'affaire de l'Envoyé d'Allah () aille l'emporter jusqu'à ce qu'Allah me fit embrasser l'Islam.
La bataille des Coalisés (en l'an 5 de l'hégire)
Après l'Hégire, les juifs eurent de la rancune contre le Prophète (pbAsl) et tentèrent les Quraychites et leurs alliées de déclarer la guerre contre les musulmans en leur disant qu'ils se mirent d'accord avec les juifs des Banû Qurayzha (qui s'installèrent encore à Médine) de leur rallier dans cet attaque.
Réussis de convaincre les Quraychites, ils se dirigèrent vers les tribus des Ghutfân et des Banû 'Asad pour le même but et réussirent de regrouper une armée de 10 000 combattants pour attaquer Médine.
Averti de ces plans, l'Envoyé d'Allah (pbAsl) rassembla ses compagnons en priant leurs avis. Ils lui conseilla de se fortifier à Médine en se préparant de supporter un long blocage.
D'après un stratagème jusqu'alors totalement inconnu des Arabes, Salmân Al-Fârisî avait donné une idée de creuser un fossé défensif au nord-ouest de Médine parce que les autres directions furent fortifiées par les palmiers qui empêchent les chevaux des ennemis d'y pénétrer.
Le fossé fut creusé dans une semaine et le Prophète (pbAsl) participa avec les fidèles à le creuser en leur annonçant, dans ce temps difficile, la belle nouvelle de conquérir Ach-Châm, l'Irak et le Yémen.
Plein de sûreté de vaincre les musulmans et d'envahir Médine, les Quraychites furent surpris et stoppés par le fossé. Ils restaient incapables de le traverser au point qu'un parmi eux tenta de le traverser mais tomba dans le fossé et fut tué à son tour.
Malgré que ce fossé ait protégé les musulmans de l'attaque des infidèles, ceux-là subirent de la siège frappé autour de Médine. Une énorme occasion apparut quand Nu`aym ibn Mas`ûd, qui embrassa l'islam en cachette et participa avec les Coalisés fut ordonné par le Prophète (pbAsl) de semer le désordre et l'inquiétude entre les rangs des Coalisés en soulevant les juifs des Banû Qurayzha qui avaient rompu leur pacte avec le Prophète (pbAsl) et conspiraient pour aider les Coalisés.
La ruse de Nu`aym réussit. Les dissensions entre les Coalisés s'exacerbèrent, ajoutées aux épreuves infligées par un vent violent renvoyé par Allah. Grâce à Dieu, la situation fut bouleversée et 'Abû Sufyân ibn Harb, chef des Coalisés, ordonna de retirer précipitamment. L'Envoyé d'Allah, lors de ce scène, a dit : " Dès ce jour, nous allons les envahir, non eux".
Jàber rapporte: «Cependant que nous creusions la tranchée, le jour de la bataille de ce nom, voilà que nous fûmes arrêtés par une pierre très dure. Nous allâmes dire au Messager de Dieu : «Voilà une pierre qui arrête nos travaux de creusement de la tranchée». Il dit: «Je vais descendre dans la tranchée». Il se leva donc portant une pierre attachée sur son ventre (pour lui calmer les douleurs de la faim). Nous étions en effet restés trois journées entières sans goûter à rien. Le Prophète saisit alors la pioche et en frappa la pierre qui ne fut plus qu'un tas de sable coulant. Je dis: «O Messager de Dieu! Donne-moi l'autorisation d'aller chez moi». Je dis à ma femme: «J'ai vu le Prophète souffrir d'un mal (la faim) vraiment insupportable. As-tu quelque chose à manger?» Elle dit: «Seulement un peu d'orge et une chèvre». J'égorgeai la chèvre et moulus l'orge. Nous plaçâmes la viande dans la marmite,'puis j'allai trouver le Prophète cependant que la pâte de l'orge avait bien levé. La marmite posée sur des pierres était presque à point. Je lui dis: «J'ai un modeste repas à vous offrir. Lève-toi, ô Messager de Dieu!, avec un ou deux hommes». Il dit: «Quelle est la quantité de ce repas?» Je le lui décrivis. Il dit: «C'est une bonne abondance. Dis à ta femme de ne pas retirer la marmite du feu ni le pain du four jusqu'à ce que j'arrive». Il dit alors aux hommes: «Levez-vous!» Les Mouhàjirùn (les exilés de la Mecque) et les Ansàrs (habitants de Médine) se levèrent alors. J'entrai chez ma femme et lui dis: «Malheur à toi! Voilà le Prophète et avec lui les Mouhàjirùn et les Ansàrs ainsi que leurs suites». Elle dit: «Est-ce qu'il t'a interrogé (sur la quantité du manger)?» Je dis: «Oui». Il dit alors aux hommes: «Entrez sans vous bousculer». Il se mit à couper le pain en morceaux et à le couvrir de viande, tout en voilant la marmite avec une toile. Il voilait de même le four quand il en retirait le pain. Il le présentait à ses Compagnons et recommençait la même opération. Il ne cessa de couper le pain et de le couvrir de viande jusqu'à ce qu'ils eussent mangé à leur faim. Il en resta tout de même quelque chose. Il dit à ma femme: «Mange et offre-s'en car les gens souffrent d'une grande famine». (al-Boukhâri, Mouslim)
La bataille de Taboûk
Parmi les miracles qui eurent lieu pendant la bataille de Tabûk, on relate que les combattants furent sujets à une soif très forte. Alors Abû Bakr - que Dieu l'agrée, le compagnon du Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui, lui dit: " Ô Prophète de Dieu, Dieu ne t'a jamais refusé une prière. Si tu priais pour qu'Il nous donne à boire." Le Prophète demanda : "Est-ce votre souhait ?" Abû Bakr répondit par l'affirmative. Alors le Prophète - que les salutations de Dieu et Ses bénédictions soient sur lui - leva ses mains vers le ciel et ne les baissa pas avant que les nuages apparurent dans le ciel et la pluie tomba. Les troupes remplirent les récipients dont ils disposaient et levèrent les yeux vers le ciel pour s'apercevoir qu'en fait les nuages ne dépassaient pas leur camp !
La bataille d'Ouhoud
L'armée du Prophète, paix et bénédiction sur lui, forte de son millier de musulmans, s'arrêta à Shaykhan, à mi-chemin entre Médine et Uhud. Le soleil avait entamé sa descente vers l'horizon. Le Prophète, paix et bénédiction sur lui, descendit de son coursier Sakb. Il était habillé pour la bataille. Un turban entourait son casque. Il portait un pectoral sous lequel se trouvait une cotte de maille attachée par la sangle de cuir d'un glaive. Un bouclier protégeait son dos et à son flanc pendait son épée.
Lorsque le soleil fut couché, Bilâl appela à la prière (adhân) et ils prièrent. Le Prophète, paix et bénédiction sur lui, passa une dernière fois ses troupes en revue. C'est alors qu'il remarqua la présence au milieu de ses hommes de huit garçons qui malgré leur jeune âge aspirait à prendre part au combat. Parmi eux Ousama ibn Zayd et Abdullah ibn 'Omar, tous deux âgés de treize ans. Le Prophète, paix et bénédiction sur lui, leur ordonna de retourner immédiatement chez eux. Toutefois deux des garçons montrèrent qu'ils étaient des combattants accomplis et furent autorisés à accompagner l'armée à la bataille de Uhud alors que les autres étaient renvoyés dans leurs foyers.
La bataille de Hounayn
C'est celle qui opposait les Musulmans à la coalition bédouine dirigée par la tribu Haouazin devant le fief montagneux de Ta'if an 8 de l'Hégire.
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D'après Anas (ra), Oum Soulaym (ra) avait emporté un poignard lors de la bataille de Hounayn, et avait dit : « Si l'un des polythéistes s'approche de moi, je l'éventrerai avec. ». (Mouslim)
Ibn Mas'ud a dit: «Quand ce fut le fameux jour de Hounayn le Messager de Dieu fit des préférences à certains dans le passage du butin. Ainsi donna-t-il à Al Aqra Ibn Habis cent chameaux. Il donna la même chose à 'Ouyayna Ibn Hisn. Il donna aussi à des gens parmi la noblesse arabe en les favorisant dans le partage. Quelqu'un dit alors: «Par Dieu, voila bien une répartition qui manque de justice et ou l'on a pas rechercher la satisfaction de Dieu.» Je ne rendis effectivement auprès de lui et lui contai la chose. Son visage devint rouge intense et il dit: «Qui donc est juste si Dieu et Son Messager ne le sont pas?» Puis il ajouta: «Que Dieu ait Moïse dans Sa miséricorde! On lui a fait en effet des torts bien plus grands et il endura pourtant avec patience.» Je dis: «Je ne lui adresserai certainement plus jamais la parole après ce qu'il a dit.» (al-Boukhâri, Mouslim)
La bataille de Khaybar
Toujours selon Abou hourayra , le Messager de Dieu a dit le jour de la bataille de Khaydar: «Je donnerai certainement la bannière à un homme qui aime Dieu et Son Messager. Dieu donnera par lui Sa victoire». 'Omar dit: «Je n'ai jamais aimé le commandement sauf ce jour-là. Je me suis donc précipité à l'avant dans l'espoir d'être appelé à porter l'étendard. Mais le Messager de Dieu appela 'Ali Ibn Abi Tâleb et lui donna la bannière en lui disant: «Marche sans te retourner jusqu'à ce que Dieu te donne la victoire» 'Ali se mit en marche puis s'arrêta un moment sans se retourner et cria: «O Messager de Dieu! A propos de quoi dois-je combattre ces gens?» Il dit: «Combats-les jusqu'à ce qu'ils attestent qu'il n'y a de dieu q ue Dieu et que Mohammad est le Messager de Dieu. Dès qu'ils font cela, ils ont mis à l'abri (de toi) leur sang et leurs biens sauf pour ce qui est de leurs redevances légales et c'est uniquement à Dieu de leur demander des comptes (sur la sincérité de leur conversion)». (Mouslim)
La trêve de Houdhaybiya
Al-Bukhâri et Muslim relatent d'après le témoignage de Jâbir - que Dieu l'agrée - que les musulmans eurent soif le jour d'Al-Hudaïbiyah. Alors que le Prophète avait devant lui un récipient avec un peu d'eau dont il se servait pour faire son Wudû', les gens se précipitèrent autour de lui. Alors, il leur demanda : "Qu'y a-t-il ?" Ils dirent : "Ô Prophète de Dieu, nous n'avons plus d'eau pour faire nos purifications ni même pour boire sauf le peu que tu as là." Alors le Prophète mit sa main dans le récipient et l'eau se mit à jaillir d'entre ses doigts comme des sources. Alors nous bûmes et accomplîmes nos purifications. Sâlim celui qui rapporte ce témoignage de Jâbir, s'enquit : "Combien étiez-vous ?" Jâbir répondit : "Si nous étions cent mille, l'eau nous aurait suffit. Mais, nous n'étions que mille cinq cents."
La conquète de la Mecque
D'après Al-Bukhârî, Muslim, Al-Bazzâr, At-Tabarânî et Abû Ya`lâ, Jâbir Ibn `Abdillâh et `Abdullâh Ibn Mas`ûd - que Dieu les agrée dirent : "Il y avait 360 idoles autour de la Ka`ba fixées dans les rochers avec du plomb. Le jour où le Prophète - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - conquit la Mecque, il alla à la Ka`ba. Sans toucher les idoles, il pointa chacune d'entre elles et dit : "La Vérité (l'Islam) est venue et la vanité a disparu. Car la vanité est destinée à disparaître." (Coran 17:81). Chaque fois que le Prophète - que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui - pointa une idole avec son barreau, elle s'écroulait."