7 – La foi convaincue et la pleine confiance en Dieu
Dieu a dit:
33.22: {Quand les croyants virent les coalisés, ils dirent: «Voilà ce que Dieu nous a promis ainsi que Son Messager et Dieu a dit vrai de même que son Messager». Cela ne fit qu’augmenter leur foi et leur soumission à Dieu.}
3.173 et 174: {Ceux à qui les gens dirent: «Les gens ont mobilisés pour vous (des multitudes). Craignez-les donc!» Cela augmenta leur foi et dirent: «Il nous suffit d’avoir Dieu et quel bon défenseur!» Ils retournèrent par un bienfait de dieu et un effet de Sa générosité sans être touchés par aucun mal. Il poursuivirent la pleine satisfaction de Dieu et Dieu a une générosité immense».}
25.58: {Remets- t-en au Vivant qui ne meurt jamais!}
14.11: {C’est à Dieu que doivent s’en remettre les Croyants}
3.159: {Une fois que ta décision est prise, remets-t-en à Dieu}.
Les versets dans ce sens sont nombreux et bien connus.
Dieu a dit encore:
65.3: {Celui qui s’en remet à Dieu, Dieu lui suffit}.
8.2: {Les croyants sont uniquement ceux-là dont les cœurs se remplissent de crainte à l’évocation de Dieu, qui, lorsqu’on leur récite Ses versets, en acquièrent davantage de foi et s’en remettent à leur Seigneur}.
Pour ce qui est des hadiths:
74. Ibn ‘Abbas a dit: «Le Messager de Dieu
a dit: «On a fait défiler devant moi les communautés religieuses (ou
nations). Je vis alors un tel prophète et avec lui moins de dix adeptes, tel autre avec un ou deux partisans et un tel autre n’en
ayant aucun. Tout à coup on éleva vers moi une foule énorme et je crus que c’était ma communauté. Mais on me dit: «Voilà
Moïse et sa nation. Regarde plutôt à l’horizon». Je regardai et vis apparaître des masses innombrables. On me dit alors;
«Regarde de l’autre côté de l’horizon» et voilà surgir une foule immense. «C’est tout cela ta nation et, avec elle, soixante dix mille hommes
qui entreront au Paradis sans subir aucun jugement et aucun tourment». Puis il se leva et rentra chez lui. Les gens se mirent alors
à conjecturer sur ces bienheureux qui entreront au Paradis sans jugements ni tourments. Certains dirent: «C’est sans doute ceux qui ont été
les compagnons du Prophète
». D’autres dirent: «Ce sont peut-être ceux qui sont nés en Islam et n’ont ainsi jamais rien
associés à Dieu». On fit d’autres supputations. C’est alors que le Messager de Dieu
se présenta à eux de nouveau et
leur dit: «A propos de quoi discutez-vous ainsi?» Ils lui dirent l’objet de leurs discussions et il dit: «Ce sont plutôt ceux qui ne
soignent pas par les incantations et ne se font pas soigner par elles. Ceux qui ne croient point au mauvais augure et qui s’en
remettent en tout à leur Seigneur». Juste à ce moment se leva ‘Oukkâsha Ibn Mohsin qui dit: «Prie Dieu pour que j’en sois!» Il
lui dit: « Tu es effectivement l’un de ceux là». Quelqu’un d’autre se leva pour faire la même demande. Il lui dit: «C’est là
une faveur où t’a déjà précédé ‘Oukkaâsha» (URA)
75. D’après Ibn ‘Abbas , le Messager de Dieu
disait: «Seigneur Dieu! Je me soumis à Ta volonté, j’ai cru en Toi,
je m’en suis remis à Toi; c’est vers Toi que je suis retourné et c’est par Toi que j’ai pris à partie (mes adversaires).
Seigneur Dieu! Je me mets sous la protection de Ta Toute Puissance, nul Dieu autre que Toi, afin que Tu ne m’égares pas.
C’est Toi le Vivant qui pourvoit à la subsistance et à la sauvegarde de toute chose, qui ne meurt pas tandis que les génies et les
humains meurent» (URA).
76. Ibn ‘Abbas a dit: «Dieu nous suffit et quel bon défenseur!» C’est la formule prononcée par Abraham
quand on le
jeta au feu. Elle a été de même prononcée par Mohammad
quand on lui dit: «Les gens ont mobilisé des masses contre
vous, craignez-les». Cela augmenta leur foi et ils dirent: «Dieu nous suffit et quel bon défenseur!». (Al Boukhâri)
Dans une autre version de Boukhâri, selon Ibn ‘Abbas , il dit: «Les dernières paroles prononcées par Abraham
quand
on le jeta au feu furent: «Dieu me suffit et quel bon défenseur:»
77. Selon Abou Hourayra , le prophète
a dit: «Il entrera au Paradis des gens dont les cœurs sont comme ceux des
oiseaux». (Mouslim)
On dit que cela veut dire qu’ils s’en remettent à Dieu comme le font les oiseaux. On dit aussi que leurs cœurs sont sensibles comme ceux des oiseaux.
78. On rapporte au sujet de Jaber qu’il a accompagné le Messager de Dieu
dans l’une de ses campagnes vers le
Nejd. Quand le Messager de Dieu
rebroussa chemin, il rebroussa chemin avec eux et la caravane les rejoignit dans une
vallée pleine de grands arbres épineux. Le Messager de Dieu
mit pied à terre et les gens se dispersèrent pour se placer à
l’ombre des arbres: «Le Messager de Dieu
s’installa sous un grand arbre. Il y accrocha son sabre et nous plongeâmes
tous dans le sommeil. Tout à coup le Messager de Dieu
nous appela et auprès de lui se tenait un bédouin. Il dit: «Cet
individu a dégainé contre moi mon propre sabre alors que je dormais. Je me suis réveillé alors qu’il le tenait nu. Il me dit: «Qui
te protège de moi?» Je dis: «Dieu» trois fois de suite . Il ne le chatia pas et s’assit.». (URA)
Dans une autre version, Jâber a dit: «Nous étions avec le Messager de Dieu à Dhâtirriqâ’. Etant parvenus à un arbre à
l’ombre dense, nous y laissâmes le Messager de Dieu
. L’un des idolâtres arriva alors que le sabre du Messager de Dieu
était accroché à l’arbre. Il le dégaina et dit: «As-tu peur de moi?» Il lui dit: «Non». Il dit: «Qui te protège de moi?» Il
dit:«Dieu» et dans la version de Abou Bakr Al Isma’ilî (dans son recueil de Hadith authentifiés) il dit: «Qui te protège de moi?» Il
dit: «Dieu». Le sabre tomba alors de sa main et le Messager de Dieu
le saisit et lui dit à son tour: «Qui te protège de
moi?» L’autre dit:«Sois le meilleur preneur!» Il dit: «Non. Mais je te promets de ne plus te combattre». Il lui rendit sa liberté.
Quand l’homme revint à ses compagnons il leur dit: «Je reviens à vous de chez le meilleur des gens».
79. ‘Omar a dit: «J’ai entendu dire le Messager de Dieu
: «Si vous vous en remettez à Dieu comme il convient de
s’en remettre à Lui, Il vous apportera votre subsistance comme Il l’apporte aux oiseaux qui quittentle matin leur nid le ventre
creux pour y rentrer le soir le ventre plein.» (Tirmidhi)
80. Selon Al Barâ , le Messager de Dieu
a dit: «O untel! Quand tu te mets au lit dis: «Je soumets ma personne à Toi.
Je tourne mon visage vers Toi, je m’en remets en toute chose à Toi et je place mon dos sous Ta protection espérant Ta
récompense et craignant Ton châtiment. On ne peut se réfugier de Toi ni être sauvé de Toi en dehors de Toi. Je crois en Ton livre
que tu as fait descendre et à Ton Prophète que Tu as envoyé». Si tu meurs cette nuit, tu mourras ainsi dans la foi conforme à la
saine nature (l’Islam) et si tu te réveilles le matin ce sera un bon réveil». (URA)
Dans une autre version de Mouslim et Al Boukhâri, rapportée selon Al Barâ:«Le Messager de Dieu a dit: «Quand tu vas au
lit fais les mêmes ablutions que pour la prière, puis étends-toi sur le côté droit et dis (comme précédemment). Puis il dit: «Fais de
ces paroles la dernière chose que tu dis».
81. Abou Bakr (le véridique) qui fut, de même que son père et sa mère, compagnon du Prophète
a dit: «Quand nous
étions (lui et le Prophète) dans la grotte (où ils s’était cachés dans leur fuite vers Médine), je regardais les pieds des idolâtres qui étaient
juste au-dessus de nous et je dis: «O Messager de Dieu
! Si l’un d’eux regardait au-dessous de ses pieds, il nous
verrait». Il dit: «Que penses-tu, O Abou Bakr! de deux compagnons dont le troisième est Dieu?» (URA)
82. La mère des Croyants (l’épouse du Prophète) Oum Salma a dit: «Quand le Prophète
sortait de la maison, il
disait: «Au nom de Dieu. Je m’en remets à Dieu. Seigneur Dieu! Je me mets sous Ta protection afin de ne point m’égarer ni
égarer personne, afin de ne pas glisser dans l’erreur ni d’y être poussé, afin de ne commettre aucune injustice et de ne pas en subir, de ne
point me comporter en insensé ni d’être victime des insensés! « (Abou Dâoud et Tirmidhi)
83. D’après Anas , le Messager de Dieu
a dit: «Celui qui dit (il voulait dire: en sortant de chez lui): «Au nom de Dieu.
Je m’en remets à Dieu. Il n’y a de force ni de puissance que par Dieu» on lui dit: «Tu as été bien guidé. On t’a épargné le
mal de tes ennemis. Tu es sous la protection de Dieu et écarte-toi du chemin du diable». (Abou Dâoud, Tirmidhi,
An-Nasâi et d’autres).
Abou Dâoud a ajouté: «Le Diable dit alors à un autre diable: «Que peux-tu bien faire à un homme qui a été placé sur le droit chemin, qui a été préservé du mal de ses ennemis et qui est sous la protection de Dieu?»
84. Anas a dit: «Deux frères vivaient du temps du Prophète
. L’un d’eux se rendait régulièrement chez le Prophète
et l’autre s’adonnait à son métier. Ce dernier se plaignit auprès du Prophète
de l’oisiveté de son frère. Il lui
dit: «Qui sait si tu ne reçois ta subsistance à cause de lui?»